
Un charmeur né?... Photo : DR.
BLOGUE. Si vous le rencontriez en personne, tomberiez-vous sous le charme de Silvio Berlusconi? Vous savez, cet ex-premier ministre italien qui a fini par quitter son poste en novembre 2011, poursuivi par les scandales, notamment de mœurs.
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Les Italiens, eux, semblaient séduits, puisque Berlusconi détient à ce jour le record de longévité à la présidence du Conseil des ministres (plus de neuf années). Et ce, en dépit de ses barzellette, ses "gaffes" multiples et répétées au sujet, entre autres, des femmes, des homosexuels et des étrangers, du genre «Il vaut mieux avoir la passion des belles femmes qu'être gay», ou le lapsus «Elle est une belle chatte», à propos de Margaret Thatcher.
Pour beaucoup, le succès politique de Berlusconi demeure un mystère insondable. Pierre Musso, qui a longtemps travaillé sur la popularité du Cavaliere, a estimé dans un article du Monde que celle-ci découlait de trois facteurs :
> Politique. Berlusconi a su personnifier l'union des partis de droite.
> Symbolique. Il a instauré un "État entreprise" qui prônait la culture du travail et de la famille.
> Technique. Il a adapté les techniques du marketing à la politique, et ainsi abordé les Italiens non comme des citoyens, mais comme des consommateurs.