La majorité des aubaines comportent un risque quelconque

Publié le 17/08/2013 à 12:39, mis à jour le 17/08/2013 à 12:58

La majorité des aubaines comportent un risque quelconque

Publié le 17/08/2013 à 12:39, mis à jour le 17/08/2013 à 12:58

Tous ces titres avaient été acquis à un moment se situant près du paroxysme de la peur à leur sujet. L'exemple de JP Morgan constitue probablement le plus évident, alors que les médias inondaient le marché de mauvaises nouvelles au sujet de la célèbre perte du London Whale. Sans tout ce tapage, le titre n'aurait probablement jamais chuté autant, passant de 46$ à 31$ en deux mois. 

MasterCard a fait vivre son lot d'émotions aux investisseurs, alors que le gouvernement américain débattait au sujet des frais prélevés sur les cartes de débits. Il s'agissait bien d'un risque réel, mais le prix du titre reflétait ce danger. Par conséquent, le travail de l'investisseur consiste à évaluer les risques, afin de déterminer si le marché a réagi trop fortement ou non. 

Il s'avère crucial de réaliser que le fameux risque qui attire l'attention de tout le monde constitue la cause de la création de l'aubaine. Sans lui, le titre n'aurait peut-être jamais été disponible à un prix aussi intéressant. Dans le cas de Mastech Holdings, en tant que fournisseur de main-d'oeuvre spécialisée, la crise avait provoqué une chute importante des profits. L'incertitude planait quant au taux de chômage futur, ce qui affectait évidemment le prix du titre. 

Dans le cas de W R Berkley, tout comme pour beaucoup de sociétés d'assurances, le domaine était frappé d'un surplus de capital. L'abondance de ce dernier créait une pression à la baisse sur les primes. Ajoutons à cela les bas taux d'intérêt qui tronquaient les profits d'investissements. 

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