Rogers a reporté la date de clôture de l’accord proposé au 31 décembre. (Photo: La Presse Canadienne)
Toronto — Alors que Rogers Communications tente de conclure sa proposition de rachat de Shaw Communications pour 26 milliards de dollars d’ici la fin de cette année, un analyste du secteur des télécommunications croit que le processus pourrait s’éterniser jusqu’à la mi-2023.
L’analyste Maher Yaghi, de la Banque Scotia, a souligné que l’opposition du Bureau de la concurrence et l’incertitude entourant le projet de vente de l’opérateur sans-fil appartenant à Shaw, Freedom Mobile, à Québecor, une transaction visant à apaiser les régulateurs fédéraux, pourraient ralentir la suite des choses.
Le Bureau de la concurrence a tenté de bloquer l’accord, faisant valoir qu’il réduirait considérablement la concurrence et entraînerait une augmentation des factures de services téléphoniques.
Rogers et Shaw devraient comparaître devant le Tribunal de la concurrence en novembre où ils tenteront de renverser l’opposition du Bureau de la concurrence à la transaction.
Selon Maher Yaghi, il est de plus en plus probable qu’il «faudra un procès complet, et peut-être ensuite un appel», ce qui pourrait étirer encore davantage le chemin vers la conclusion de la transaction.
Le mois dernier, Rogers a reporté la date de clôture de l’accord proposé au 31 décembre, avec la possibilité de prolonger le processus jusqu’au 31 janvier 2023.
