Le réseau social, le talon d'Achille des femmes

Publié le 14/03/2012 à 21:37, mis à jour le 09/05/2012 à 16:30

Le réseau social, le talon d'Achille des femmes

Publié le 14/03/2012 à 21:37, mis à jour le 09/05/2012 à 16:30

Photo : Bloomberg

Si les femmes parviennent de mieux en mieux à occuper des postes de cadres intermédiaires et de chefs d’équipe, elles peinent toujours autant à atteindre les postes de haute direction. Leur handicap ne serait ni le désir, ni la volonté, ni le manque de compétences, mais plutôt leur réseau social.

C’est du moins ce que tend à démontrer une nouvelle étude de la Chaire Claire-Bonenfant –Femmes, savoirs et société de l’Université Laval. Menée auprès de 56 cadres supérieurs (vice-présidents ou équivalent) dans trois organisations de la Capitale Nationale dotées de programmes d’égalité en emploi, l’étude ne permet pas de généralisation, mais les schémas qu’elle met en lumière alimentent la réflexion et peuvent inspirer des actions.

«Notre première surprise est à l’égard du sentiment que les choses ont beaucoup changé. On a tendance à surestimer l’évolution des femmes à partir de secteurs où il y a une évolution. On surestime les progrès en fait», explique la chercheure Hélène Lee Gosselin.

Les femmes obtiennent maintenant la majorité des diplômes dans les programmes de baccalauréats en administration, elles occupent 40% des postes de chefs d’équipes et de cadres intermédiaires, mais le plafond de verre de la haute direction leur est encore difficile à briser. Selon Catalyst, en 1999, les femmes occupaient 12% des postes de cadres supérieurs des 500 plus grandes entreprises canadiennes. En 2010, c’était 17,7%.

«À ce rythme, ça prendrait 33 ans pour atteindre la zone de parité, mais comme la progression a ralenti depuis 2004, ça pourrait être encore plus long», observe Mme Lee Gosselin.

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.