Développez votre plan B

Publié le 01/10/2009 à 00:00

Développez votre plan B

Publié le 01/10/2009 à 00:00

Depuis le début de la récession, près d'un demi-million d'emplois à temps plein ont disparu au Canada. Le taux de chômage frôle aujourd'hui les 9 % - rappelons qu'il a fait une saucette sous la barre des 6 % à la fin de 2007. Nous n'avons pas encore atteint les sommets enregistrés au début des années 1980 et 1990, mais la situation est telle qu'elle a ramené dans l'actualité les histoires de familles prospères soudainement incapables de joindre les deux bouts et, sur la liste des sujets chauds, la caisse d'assurance-emploi. Sans compter ce soupçon de nervosité chez les employés et une légère tension entre ces derniers et leur employeur.

Le choc ne vient pas du nombre de chômeurs, relativement peu élevé par rapport à la catastrophe annoncée - l'expression "Grande Récession" a été employée. Il vient plutôt du fait qu'on n'avait pas connu de détérioration significative du marché de l'emploi depuis au moins 12 ans. Bien au contraire, les thématiques à la mode ces dernières années tournaient davantage autour de la pénurie de main-d'oeuvre et de ses corollaires : l'arrogance des Y et la seconde carrière chez les personnes du troisième âge.

Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que les annonces de mises à pied retentissent comme des coups de tonnerre et qu'elles viennent perturber une certaine "quiétude". Tout à coup, certains ont fait preuve d'un zèle dont on les croyait incapables, d'autres ont réactivé leur réseau - LinkedIn n'a jamais été aussi populaire qu'en ce moment - et beaucoup de gens se sont mis à penser à un plan B : qu'est-ce que je pourrais faire d'autre dans la vie ?

Je ne me réjouis pas des pertes d'emplois. Nous connaissons tous quelqu'un qui y a goûté, et renoncer à ses voyages et se demander comment payer l'hypothèque n'ont rien d'agréable. Toutefois, il faut reconnaître que le contexte porte à réfléchir, ce qui n'est pas mauvais en soi. Le moment paraît particulièrement propice à un bilan. Dans l'élaboration d'un plan B, on est amené à faire l'inventaire de ses compétences et à se demander ce qu'on apprécie et ce qu'on aime moins dans son travail. L'incertitude ambiante nous incite inconsciemment à nous imaginer dans l'emploi idéal.

En août, Statistique Canada a divulgué un chiffre étonnant : la création de 27 000 emplois en un mois. Des experts ont annoncé la fin de la récession. Pour de nombreuses personnes, c'est le signal attendu pour mettre le plan B au rancart et apporter un terme à une remise en question pourtant prometteuse.

Notre reportage sur le plaisir au travail est une invitation à poursuivre votre réflexion. Et peut-être même à transformer votre plan B en plan A.

daniel.germain@transcontinental.ca

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