Fusion Rogers-Shaw: la date limite est repoussée au 31 décembre

Publié le 27/07/2022 à 07:37, mis à jour le 27/07/2022 à 12:59

Fusion Rogers-Shaw: la date limite est repoussée au 31 décembre

Publié le 27/07/2022 à 07:37, mis à jour le 27/07/2022 à 12:59

Par La Presse Canadienne

Rogers et Shaw poursuivent entre-temps le processus de cession de Freedom Mobile à Québecor. (Photo: La Presse Canadienne)

TORONTO — Rogers Communications a reporté au 31 décembre la date limite pour la clôture de son acquisition de Shaw Communications pour 26 milliards de dollars (G$), en marge de la publication de ses résultats financiers du deuxième trimestre, qui ont fait état d’un profit en hausse.

La date limite pour la clôture de l’accord avait précédemment été repoussée au 31 juillet.

Lors de la conférence téléphonique au sujet des résultats de la société mercredi, le chef de la direction, Tony Staffieri, a indiqué aux analystes que la décision de reporter la date témoignait du dévouement de Rogers et de Shaw envers la conclusion de l’accord.

«Nous voulions fixer une date qui indique clairement que nous avons cet engagement», a-t-il affirmé.

Même si le géant des télécommunications reste convaincu que l’accord sera conclu, en particulier avec cette nouvelle période supplémentaire, il affirme avoir des «stratégies» disponibles au cas où la transaction devrait se heurter à de nouveaux obstacles.

Rogers, Shaw et Québecor doivent encore parvenir à un accord définitif sur la vente de l’opérateur de téléphonie mobile Freedom Mobile — un accord de 2,85G$ qui vise à apaiser les craintes des autorités réglementaires de la concurrence au sujet de la fusion Rogers-Shaw. Un accord était largement attendu plus tôt ce mois-ci.

Rogers a expliqué qu’il continuait de travailler avec Québecor sur cet accord et de résoudre les «complexités» associées à la vente.

L’entente Rogers-Shaw a reçu l’approbation du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, mais doit encore obtenir le feu vert du Bureau de la concurrence et d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

Par ailleurs, Rogers a indiqué mercredi avoir enregistré une augmentation de ses profits et de ses ventes au cours du plus récent trimestre complété, les revenus de ses services sans fil ayant augmenté de plus de 10%.

Rogers Communications a réalisé un profit de 409 millions de dollars (M$) pour son deuxième trimestre, soit 76 cents par action, en hausse de 35% par rapport à son profit de 302M$, ou 60 cents par action, pour la même période l’an dernier.

Le profit ajusté s’est établi à 463M$, soit 86 cents par action, en regard de celui de 387M$, ou 76 cents par action, du deuxième trimestre de 2021.

Les revenus pour le trimestre clos le 30 juin ont atteint 3,87G$, comparativement à ceux de 3,58G$ de l’an dernier, alors que les produits tirés des services sans fil ont bondi de 11%.

Les revenus des services de câblodistribution ont augmenté de 3% au deuxième trimestre, essentiellement en raison de changements dans les prix et d’augmentations au sein de la base d’abonnés à internet, tandis que les revenus des activités de médias ont grimpé de 21% grâce à une hausse des revenus publicitaires et des revenus de l’équipe de baseball des Blue Jays de Toronto.

Rogers a aussi estimé que les crédits aux clients pour la panne du 8 juillet devraient lui coûter 150M$, et que cette somme sera comprise dans les résultats du troisième trimestre.

Dans un communiqué de presse, M. Staffieri a indiqué que la performance de l’entreprise témoignait de «l’incroyable travail acharné de nos équipes du sans-fil, du câble et des médias alors que nous continuons à nous remettre de l’impact de la pandémie».

«Dans les trimestres à venir, nous continuerons à nous concentrer sur la livraison d’améliorations additionnelles alors que nous bâtirons sur ces résultats, tout en travaillant fort pour regagner la confiance de nos clients dans la foulée de notre récente panne de réseau.»

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.