Pas de licence pour Ricardo


Édition du 13 Septembre 2014

Pas de licence pour Ricardo


Édition du 13 Septembre 2014

Vous souhaitez faire perdre le sourire à Ricardo Larrivée ? Suggérez-lui de se contenter d'apposer son nom sur chacun des produits que Ricardo Media et ses filiales commercialisent.

C'est que son éthique de travail l'empêche d'adopter une telle stratégie, fait-il savoir avec sérieux. Pour Ricardo, il est hors de question d'apposer son nom sur quelque produit que ce soit s'il ne l'a pas lui-même développé et s'il n'en contrôle pas la destinée.

«Je pourrais le faire. J'ai eu des offres d'absolument tout le monde, name it. Mais ça a toujours été non. Moi, je ne licencie pas mon nom», dit le premier intéressé, ajoutant au passage que le Britannique Jamie Oliver et d'autres cuisiniers et artistes du Québec montrent moins de scrupules à cet égard.

Une décision que salue le professeur de marketing Jacques Nantel, récemment devenu vice-président de la firme-conseil Léger, qui évoque, amusé, le visage de l'acteur Paul Newman qu'on a longtemps vu sur des bouteilles de vinaigrette.

«Je ne porte pas de jugements, précise Ricardo Larrivée, qui insiste pour rappeler qu'il reste personnellement engagé dans la conception de chacun des produits vendus sous son nom. C'est comme [le magazine] Moi et cie, on s'entend qu'il n'appartient pas à Patricia Paquin. Même chose avec Véro [celui de Véronique Cloutier], tout le monde comprend que c'est Transcontinental [propriétaire de Les Affaires] qui est derrière. C'est une question de personnalité [d'être propriétaire de ce qui porte ton nom], un désir de demeurer crédible, une décision d'entrepreneur.»

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