N'en déplaise aux groupes de pression environnementaux, le Québec doit exploiter à plein régime ses ressources naturelles, croit le chef de l'Action démocratique Gérard Deltell.
Le leader adéquiste considère que les lobbies environnementaux en mènent trop large et empêchent le Québec de profiter pleinement de son potentiel gazier, minier et pétrolier.
Aussi légitimes qu'ils soient, les groupes de pression ne doivent pas dicter le programme du gouvernement en matière de développement économique, a insisté lundi M. Deltell, au premier jour d'un caucus de 48 heures de ses députés à Bécancour.
En entrevue à La Presse Canadienne, le chef de l'Action démocratique a dit vouloir faire de la "création de richesse" l'un de ses principaux chevaux de bataille pour les mois à venir à l'Assemblée nationale.
En outre, il a dit trouver "honteux" que le Québec soit le plus gros bénéficiaire du programme de péréquation au Canada.
Les milliards de dollars versés par les autres provinces au Québec sont ni plus ni moins qu'une forme "d'aide sociale", a-t-il décrié.
Pour sortir de sa dépendance économique, le Québec a tout intérêt, selon lui, à saisir l'occasion que représente l'extraction de l'uranium, du gaz de schiste et du pétrole du golfe Saint-Laurent.
Dans le cas de l'uranium, M. Deltell estime que les opposants n'ont pas l'autorité morale requise pour "freiner l'élan" que doit donner le Québec à l'exploration sur son territoire de ce métal radioactif.
Il est plus que temps que le Québec cesse de dormir sur ses ressources naturelles, a-t-il analysé.
