Québec achète l’îlot Voyageur, y compris la Station centrale

Publié le 17/11/2010 à 12:02, mis à jour le 17/11/2010 à 15:29

Québec achète l’îlot Voyageur, y compris la Station centrale

Publié le 17/11/2010 à 12:02, mis à jour le 17/11/2010 à 15:29

Busac s’est assuré de ne pas céder le chantier de l’îlot à un futur concurrent. Les actes de vente stipulent en effet que la SIQ ne pourra pas louer ses locaux à d’actuels occupants de la Place Dupuis, un immeuble appartenant également à Busac, à un coin de rue, boulevard de Maisonneuve.

Ainsi, pour les dix prochaines années, le ministère de l’Immigration et des communautés culturelles, le Centre communautaire juridique de Montréal, Hydro-Québec, la Ville de Montréal et Vidéotron ne pourront pas déménager d’employés de la Place Dupuis à l’Îlot Voyageur. La SIQ est chargée de détenir et d’exploiter des immeubles pour loger les employés de l’État.

Acheter la paix

Avec cette transaction, Québec met fin à une longue saga remontant à 2006, quand l’Université et le promoteur albertain Busac ont lancé ce projet immobilier raté, dénoncé par le Vérificateur général.

« On achète des actifs et on se sort d’une situation litigieuse avec plusieurs parties, dit Catherine Poulain, attachée de presse du ministre des Finances, Raymond Bachand. Ça nous permet d’économiser des dizaines de millions de dollars en pénalités possibles. »

En 2005, les sommes totales à verser pendant le partenariat public-privé avec Busac étaient évaluées à 90 millions. Selon le rapport du Vérificateur général de 2008, Busac a déjà touché près de 50 millions pour ce chantier, suspendu depuis 2007. Les coûts engendrés dans le projet, dont seulement 20 % était consacré à l’enseignement, ont été évalués à près de 500 millions de dollars par le Vérificateur général.

Busac a acquis l’Îlot grâce à un prêt garanti par l’Université. Le promoteur devait ensuite construire pour l’UQAM le stationnement et les résidences étudiantes en se finançant à même le budget de l’institution. Quant aux autres parties du projet – gare d’autobus, pavillon universitaire et tour de bureaux –, ils devaient faire l’objet d’un bail emphytéotique de 30 ans en faveur de l’UQAM.

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