Centre-ville : le taux d’inoccupation chute

Publié le 21/04/2011 à 06:00, mis à jour le 21/04/2011 à 13:55

Centre-ville : le taux d’inoccupation chute

Publié le 21/04/2011 à 06:00, mis à jour le 21/04/2011 à 13:55

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Le marché des tours à bureaux de catégorie A au centre-ville de Montréal s’est resserré au premier trimestre. Le taux d’inoccupation est passé sous la barre des 7%, selon un rapport de la firme NKF Devencore qui sera rendu public aujourd’hui.

De 8% à la fin de l’année 2010, le taux d’inoccupation se situe à 6,8% au premier trimestre, selon le rapport. S’il reste encore 1,6 million de pieds carrés disponibles parmi l’échantillon de 49 immeubles de catégorie A, les grands blocs d’espaces contigus de plus de 25 000 pieds carrés se font rares.

Ce resserrement faciliterait le lancement d’un des six projets de tours à bureaux en attente d’un locataire majeur au centre-ville. En entrevue, Jean Laurin, pdg de NKF Devencore, anticipe une annonce d’ici six mois. «Les locataires à la recherche d’un espace de plus de 150 000 pieds carrés contigus n’ont plus vraiment d’options», explique M. Laurin.

Marché de propriétaire?

Les propriétaires seraient les grands gagnants de l’embellie. «Au début de 2010, les taux d’inoccupation plus élevés ont poussé certains propriétaires à proposer des modalités locatives incitatives, mais à présent que l’espace est absorbé de nouveau, ils sont moins enclins à faire des efforts de marketing pour trouver des locataires», peut-on lire dans le rapport.

Pour l’instant, on ne parle pas encore d’un marché déséquilibré en faveur des propriétaires, nuance M. Laurin. La position de force d’un locataire ou d’un propriétaire varie d’un immeuble à l’autre. En règle générale, on considère qu’un marché est déséquilibré en faveur du propriétaire lorsque le taux d’inoccupation s’établit aux alentours des 5%.

«Si j’étais un locataire dont le bail arrive à échéance entre 2012 et 2014, et c’est encore plu vrai pour les locataires majeurs, il est clair que j’essayerai de négocier dès maintenant les conditions du prochain bail, car le marché risque d’être plus serré durant cette période», conseille le pdg de NKF Devencore.

 

 

 

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