La première ministre s'est montrée disposée à s'impliquer elle aussi dans le dossier si aucun progrès n'est constaté prochainement.
À Québec, en se rendant à la rencontre avec Mme Maltais, le président du Conseil provincial (International), Gérard Cyr, a indiqué qu'il souhaite éviter une loi spéciale qui forcerait le retour au travail.
« Je crois que c'est sérieux, j'espère qu'on n'en arrivera pas là, a dit le syndicaliste. Une loi spéciale ça ne fait pas l'affaire de personne, ni à la partie syndicale, ni à la partie patronale et bien souvent les travailleurs y perdent aussi. »
M. Cyr a affirmé que les syndicats ont déjà accepté beaucoup de concessions lors des négociations.
« On a déjà concédé pas mal », a-t-il dit.
Le Conseil provincial est l'un des cinq syndicats regroupés sous la bannière de l'Alliance syndicale, conviés jeudi après-midi à une rencontre avec Mme Maltais.
Ils ont été précédés en matinée par les représentants des quatre associations patronales.
« On est en mode solution », a dit Jean Pouliot de l'Association de la construction du Québec (ACQ) avant de se rendre au rendez-vous fixé par la ministre.
Au terme de la rencontre, une heure plus tard, Michel Giroux, président de l'Association des constructeurs de routes et de grands travaux (ACRGTQ), a expliqué qu'ils réservaient leurs commentaires.
« On n'émettra aucun commentaire par respect pour la rencontre qui aura lieu cet après-midi entre Mme Maltais et les gens de l'Alliance syndicale », a-t-il dit.