En échange il espère pouvoir convaincre les créanciers du pays de débloquer la sixième tranche (de 8 milliards d'euros) du premier prêt de 110 milliards d'euros accordé au pays en 2010 par UE, FMI et BCE.
Comme chaque fois à la veille du versement de ces fonds, la troïka presse le pays, en retard sur l'application des réformes, d'accélérer le pas.
Les marchés anticipent que la Grèce sera en défaut de paiement en octobre si elle ne reçoit pas cette tranche.
Et la zone euro a prévenu vendredi qu'elle ne prendrait pas de décision avant octobre sur le déblocage de cette tranche.
Les chefs de la "troïka" des créanciers avaient quitté le pays le 2 septembre, mécontents de l'avancée de son plan de redressement.
Athènes a reconnu que les objectifs budgétaires fixés par les créanciers n'avaient pas été atteints, en raison notamment d'une récession plus dure que prévu, mais a réaffirmé sa "détermination" à poursuivre les efforts demandés.
A défaut de se trouver sur le sol grec, les responsables de la troïka ont prévu de s'entretenir lundi par téléphone avec le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos.