Virage numérique: des résultats concluants au Saguenay–Lac-Saint-Jean


Édition du 25 Mai 2022

Virage numérique: des résultats concluants au Saguenay–Lac-Saint-Jean


Édition du 25 Mai 2022

Par Trium Médias

Émilie Lavoie Gagnon, directrice de La Ruche Saguenay-Lac-Saint (Photo: courtoisie)

Un texte de Yohann Harvey-Simard

TRANSFORMATION NUMÉRIQUE. Prometteuse en théorie, la transformation numérique a également fait ses preuves sur le terrain. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, plusieurs entreprises prévoient ou ont déjà intégré les technologies numériques dans leurs façons faire. 

C’est entre autres le cas du Groupe Démex-Centrem, qui a récemment annoncé un investissement de 3,5 millions de dollars (M$), afin de moderniser le Centre de tri de matériaux de construction, rénovation et démolition (CRD) de la division Centrem à Alma. 

Dans un communiqué de presse, le président de Centrem, Yanick Tremblay, avait laissé entendre que l’argent servirait notamment à la mise en place d’une nouvelle ligne de tri presque entièrement automatisée. Un choix qui s’imposait en raison de la pénurie de main-d’œuvre. 

Qui plus est, le nouveau procédé de tri optique permettra d’augmenter le taux d’efficacité et de récupération des matières, dont la qualité sera également rehaussée. Aussi, la vitesse de traitement des matières s’en trouvera accrue alors que les coûts de traitement seront quant à eux diminués.

 

Totem

De son côté, Émilie Lavoie Gagnon, directrice de La Ruche Saguenay-Lac-Saint, donne l’exemple de l’entreprise Totem, qui offre maintenant une version numérique de son jeu de cartes.

«Avant la pandémie, ils faisaient déjà du team building avec leur jeu de cartes, sauf que là, ils ont eu à prendre le virage numérique durant la pandémie pour continuer d’avoir des clients. Maintenant, toutes leurs cartes sont numérisées et ils peuvent faire du team building grâce à une plateforme en ligne.»

Le virage numérique de Totem a notamment été rendu possible grâce à une campagne de sociofinancement orchestrée par La Ruche Saguenay–Lac-Saint-Jean.

 

Intelligence artificielle

Par ailleurs, le centre d’innovation numérique Colab, à Alma, lancera à l’automne prochain une série d’ateliers visant à sensibiliser et à informer les entreprises intéressées aux bénéfices de l’intégration de l’intelligence artificielle (IA).

«On ne sera pas dans la grande théorie. L’idée, c’est de leur montrer de manière très pratique ce que peut faire, ou ne pas faire, l’IA pour eux aujourd’hui», résume Aurélie Pinceloup, directrice stratégie, expérience et technologies au centre d’innovation numérique Colab. 

Elle ajoute qu’il s’agira également de démystifier l’IA qui, contrairement à certaines perceptions, n’a rien à voir avec ce que l’on peut voir dans les films de science-fiction.

Elle explique que l’IA, loin d’être une machine dotée d’une pensée propre, est plutôt un système permettant d’automatiser certaines tâches précises à l’aide d’algorithmes.

Selon Aurélie Pinceloup, plusieurs logiciels fonctionnant sur la base de principes d’IA existent déjà. Ceux-ci sont en mesure d’accomplir plusieurs types de tâches, telles que la gestion de calendrier automatisée ou le service à la clientèle en ligne grâce à des robots de clavardage.

 


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