Son stage supplémentaire de six mois, obligatoire pour obtenir le titre d'avocate, n'a donc été qu'une formalité.
Toute cette expérience accumulée lui a permis «d'arriver sur le terrain en courant plutôt qu'en marchant» lors de son premier emploi. Et si, aujourd'hui, elle gère des dossiers complexes, elle le doit, estime-t-elle, à ses stages. «Je ne serais pas arrivée si vite où j'en suis aujourd'hui sans avoir acquis cette pratique de terrain», reconnaît la jeune femme. Ce sont d'ailleurs ses stages dans différents cabinets qui l'ont aiguillée vers le droit des affaires pour lequel elle s'est découvert une passion.
Alors qu'elle n'était que stagiaire, elle a travaillé à des dossiers de relève d'entreprise grâce à la bienveillance de son mentor, un avocat chevronné. «Très rapidement par exemple, j'ai eu des conventions d'actionnaires à rédiger», se souvient la jeune femme. Son expérience du terrain l'a aidée à mieux connaître le milieu et les spécificités de chaque cabinet, de chaque segment du droit. «J'ai surtout appris à développer une approche globale et multidisciplinaire, qui me permet aujourd'hui d'apporter une solution complète et pas seulement juridique au client», indique Marie-Pier Baril.
Non seulement elle encourage les étudiants en droit à multiplier les stages, mais elle s'investit déjà dans son cabinet auprès des stagiaires et des recrues. Histoire de redonner à d'autres l'accompagnement qu'elle a tant apprécié au début de sa carrière.
