Un modèle pour les femmes immigrantes
Mme Gerba a été nommée Entrepreneure de l'année 2010 par le Réseau des entrepreneurs et professionnels africains (REPAF). En 2008, Les Affaires la classait parmi les 25 femmes d'influence au Québec.
Amina Gerba a connu une période où elle était la seule femme dans une réunion, et où elle était, comme Noire, constamment minoritaire. Elle admet avoir fait face à quelques préjugés défavorables, alors qu'on lui demandait par exemple d'où venaient ses diplômes (elle a en poche un MBA de l'ESG UQAM).
A-t-elle un conseil pour les femmes immigrantes qui se lancent dans l'aventure entrepreneuriale ?
«On a souvent tendance à se cantonner dans notre zone de confort, qui est notre communauté. Mais il faut en sortir, et je suis d'avis que cela fait toute la différence. Je me suis inscrite dans toutes les associations, comme le Réseau des femmes d'affaires du Québec. Je n'ai jamais voulu me considérer comme une "minorité", et aujourd'hui je peux dire que cela m'a servie.»
Pour celle qui a prospéré en tissant des liens d'affaires entre deux continents, on peut affirmer sans se tromper que son réflexe était le bon !
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Présenté par Desjardins
Avec la collaboration de Femmessor, la Caisse de dépôt et placement du Québec et PwC.
Entreprendre au féminin
Dans cette grande série, qui paraît toutes les deux semaines, nous vous présentons le parcours d'entrepreneures de tous horizons, nous examinons des enjeux liés à l'entrepreneuriat féminin, et nous donnons la parole à de grandes personnalités féminines du milieu des affaires québécois.
