Les marchés: les aurifères soutiennent la Bourse de Toronto

Publié le 02/12/2009 à 16:13

Les marchés: les aurifères soutiennent la Bourse de Toronto

Publié le 02/12/2009 à 16:13

Par Denis Lalonde

L’or poursuivait sa progression vers de nouveaux sommets, touchant 1215,50$ US l’once. Photo: Bloomberg.

Au lendemain d’une journée de forts gains, les marchés américains ont connu une journée mitigée mercredi, alors que la Bourse de Toronto demeurait en territoire positif grâce à la bonne performance des titres aurifères.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la séance sur un gain de 72 points (0,62%) à 11 779 après avoir touché un sommet des 52 dernières semaines de 11 802 en cours de journée. C’est le secteur des matériaux, qui regroupe les titres miniers, qui a alimenté la hausse grâce à un gain de 3,31%.

«La Bourse de Toronto a grimpé strictement à cause des aurifères. Sans cela, l’indice S&P/TSX aurait été à la baisse. Barrick Gold (4,6%), Goldcorp (2,6%) et Kinross (4,26%) ont bien performé. Tout le secteur des mines et métaux a aussi bien fait. Le faricant d'engrais Potash Corporation a grimpé de 5,6% grâce à une prévision optimiste communiquée lors d’une conférence organisée par Citigroup, affirmant que les fermiers étaient actuellement en période d’achats», raconte Raquel Castiel, vice-présidente, actions chez Investissements Standard Life.

Le prix de l’once d’or a de nouveau atteint un sommet historique à 1 215 dollars. Le précieux métal a clôturé la séance sur un gain de 12,80 dollars américains (1,07%) à 1 213 dollars.

Mme Castiel ajoute que le secteur de l’énergie a connu une journée difficile après la publication des inventaires américains, en raison de la faiblesse de la demande.

Les inventaires ont progressé de 2,1 millions de barils durant la semaine terminée le 27 octobre pour se chiffrer à 339,9 millions de barils, selon les données du Département américain de l’énergie. Les inventaires sont de 6,1% supérieurs à ce qu’ils étaient à la période correspondante il y a un an.

De plus, les inventaires de barils d’essence ont grimpé de 4 millions de barils à 214,1 millions de barils.

Les analystes prévoyaient que les inventaires de pétrole et d’essence allaient respectivement reculer de 400 000 barils et grimper de 700 000 barils, selon Bloomberg.

Le prix du pétrole a reculé de 1,77 dollar américain le baril (plus de 2%) à 76,60 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

À New York, le Dow Jones a reculé de 19 points (0,18%) 10 452, le S&P/500 est demeuré stable à 1 109 et le Nasdaq a progressé de 9 points (0,42%) à 2 185.

Mme Castiel ajoute que les données sur l’emploi de la firme ADP ont quelque peu déçu les analystes. «Il n’y a donc rien de très positif à se mettre sous la dent aujourd’hui du côté américain», dit-elle.

ADP estime que 169 000 emplois ont été supprimés en novembre dans le secteur privé aux États-Unis, ce qui représente malgré tout une amélioration par rapport à octobre (-195 000 emplois).

Au Canada, on attend aussi la publication jeudi des résultats trimestriels de trois grandes banques canadiennes : la CIBC, la Banque TD et la Banque Nationale.

Avec Jean-François Cloutier

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