À surveiller: Dollarama, Uni-Sélect, et Banque Scotia

Publié le 25/05/2022 à 08:40

À surveiller: Dollarama, Uni-Sélect, et Banque Scotia

Publié le 25/05/2022 à 08:40

Par Dominique Beauchamp

Uni-Sélect (UNS.TO, 29,82 $): le distributeur de pièces automobiles gagne un nouvel admirateur

Luke Hannan de Canaccord Genuity perçoit un grand potentiel d’amélioration des marges, surtout aux États-Unis, dans un premier rapport sur le distributeur dont il amorce le suivi.

L’analyste signale que les marges d’exploitation ont remonté de 280 points de pourcentage à 9,6%, bien que les revenus soient encore inférieurs à ceux d’avant la pandémie. C’est signe que le plan d’optimisation des trois dernières années commence à donner des résultats, dit-il.

Luke Hannan estime que les déplacements plus nombreux des automobilistes et l’âge accru des véhicules sur les routes devraient assurer une bonne croissance interne des revenus tandis que le meilleur bilan depuis 2017 procure des munitions pour des acquisitions potentielles.

Le plan de redressement procure au titre un bon potentiel d’appréciation même si son cours a avancé de 18% depuis le début de l’année par rapport au recul de 16% du secteur canadien de la consommation discrétionnaire.

L’action se négocie à un multiple de 9,8 fois le bénéfice d’exploitation prévu en 2022 par rapport à la moyenne de 10,7 fois pour ses semblables, note-t-il.

Luke Hannan va même jusqu’à dire que le distributeur de Boucherville mérite dorénavant une évaluation supérieure à celle des dernières années puisque ses perspectives s’améliorent.

«La pandémie a vieilli les véhicules tandis que les marges seront structurellement plus élevées après le programme d’optimisation», fait valoir l’analyste pour qui les acquisitions sont un catalyseur additionnel pour le titre.

Son cours cible de 35 $, soit 10,9 fois le bénéfice d’exploitation prévu de 160 M$ en 2022, laisse entrevoir un gain potentiel d’encore 18%.

L’action d’Uni-Sélect a plus que doublé depuis l’annonce il y a un an que Brian McManus, l’ex-artisan du succès de Stella-Jones, prenait la barre de l’entreprise. Après avoir grimpé jusqu’à 33,64 $, le titre a toutefois perdu des plumes en raison des avertissements servis par les grands détaillants américains phares malmenés par la hausse rapide des coûts et les perturbations d’approvisionnements.

 

 

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