La vague rose poursuit son chemin

Publié le 19/01/2013 à 00:00

La vague rose poursuit son chemin

Publié le 19/01/2013 à 00:00

Il y a une décennie, les femmes étaient encore peu nombreuses dans les cohortes de MBA au Québec. Depuis quelques années, elles représentent en moyenne de 25 à 35 % des étudiants dans ces programmes.

La présence des femmes dans les classes de MBA pour cadres en exercice est appelée à croître au cours des prochaines années.

Dans certains programmes, comme à l'Université Laval, l'augmentation est déjà perceptible. L'établissement fait même figure de chef de file en la matière avec une moyenne de 46 % de femmes dans son programme depuis plusieurs années.

Le MBA pour cadres en exercice de l'Université de Sherbrooke enregistre pour sa part 40 % de femmes par rapport à 15 % il y a 10 ans.

«Cela démontre une prise en main des femmes pour se tailler une place dans le domaine de la gestion», estime Alain Tremblay, directeur adjoint du Centre Laurent-Beaudoin de l'Université de Sherbrooke à Longueuil.

Le phénomène ne fait que commencer, selon Don Melville, directeur des programmes de maîtrises et MBA de l'Université McGill, qui compte 26 % de femmes dans son Executive MBA cette année. «Désormais, les femmes sont plus présentes dans les baccalauréats traditionnellement masculins comme le génie, le management ou la médecine. Donc, logiquement, elles seront plus nombreuses à l'avenir dans les programmes de MBA.»

À l'ESG UQAM, 60 % des étudiants au premier cycle sont des femmes. «La moyenne d'âge dans le MBA pour cadres en exercice est de 39 ans. À cet âge-là, aujourd'hui, les hommes sont encore plus nombreux à avoir des postes de responsabilité. Mais les femmes qui étudient maintenant au premier cycle parviendront à ces postes plus tard», prédit Benoît Bazoge, vice-doyen aux études de l'ESG UQAM.

De plus en plus d'universités offrent des programmes pour cadres en exercice. Ces formations, qui permettent d'étudier tout en gardant son emploi, sont autant d'occasions pour les femmes qui veulent tout mener de front : travail, famille et études.

Après la famille, la carrière

Pourquoi n'atteint-on pas la parité au sein des programmes ? «L'esprit compétitif propre au MBA est peut-être moins présent chez les femmes. De plus, ceux qui choisissent de faire un MBA veulent tout investir dans leur carrière. C'est moins fréquent chez les femmes», dit Jean Roy, directeur des programmes de MBA de l'Université de Sherbrooke.

Une chose est sûre : il est rare que les femmes qui préparent un MBA soient âgées de 30 à 45 ans, remarquent les responsables de formation. Elles préfèrent encore consacrer cette période de leur vie à fonder une famille, et elles s'occupent à nouveau de leur carrière quand les enfants ont grandi.

40 % Pourcentage de femmes inscrites au programme de MBA pour cadres en exercice de l'Université de Sherbrooke, par rapport à 15 % il y a 10 ans.

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