Geoff Molson : «Nous prenons des risques depuis sept générations»

Publié le 20/09/2010 à 09:56, mis à jour le 20/09/2010 à 13:48

Geoff Molson : «Nous prenons des risques depuis sept générations»

Publié le 20/09/2010 à 09:56, mis à jour le 20/09/2010 à 13:48

Geoff Molson n'avait pas 40 ans quand il a fait l'acquisition, en juin 2009, du Canadien de Montréal, du Centre Bell et du Groupe Spectacles Gillett, devenu depuis Evenko. Mais il est loin de se prendre pour un héros; dans son illustre famille, l'audace, c'est business as usual.

" Nous prenons des risques depuis sept générations. John, le premier, a fondé la brasserie en 1786. Mon grand-père, Tom, a fait prendre de l'expansion à l'entreprise familiale dans l'ouest du pays. Mon père, Eric, a fusionné Molson avec l'américaine Coors. Maintenant, c'est moi et mes frères Andrew et Justin qui faisons l'acquisition des Canadiens. C'est sûr que c'est un moment important pour nous, mais ma famille en a vu d'autres ", relativise Geoff Molson. D'autant que son grand-oncle, Hartland de Montarville Molson, avait lui aussi acheté l'équipe de hockey en 1957.

Les cinq ou rien

La brasserie Molson, qui a vendu le Canadien à George Gillett en 2001, avait conservé 20 % des actions. " Nous voulions nous assurer que si George revendait l'équipe, nous aurions notre mot à dire ", précise M. Molson, un homme réservé que son association avec l'entreprise hypermédiatisée qu'est le Canadien de Montréal a propulsé sous les feux de la rampe. Il était vice-président du marketing chez Molson Canada quand M. Gillett lui a annoncé, l'an dernier, la mise en vente du Canadien.

" J'ai d'abord téléphoné à mes deux frères, mon père et mon oncle pour savoir si cela les intéressait. Il était clair qu'on embarquait tous les cinq ou qu'on n'embarquait pas du tout. " Le 1er décembre 2009, trois jours avant le centième anniversaire de la formation la plus titrée de l'histoire de la Ligue nationale de hockey, toutes les ficelles étaient attachées.

Dans une entrevue publiée dans ces pages en avril 2009, Geoff Molson avouait que son rêve était de devenir grand patron de la brasserie Molson Coors. Il persiste et signe : " L'acquisition du Canadien, du Centre Bell et d'Evenko est une belle occasion pour moi de montrer que je peux gérer une entreprise ", lance-t-il. Geoff sera le seul des cinq actionnaires Molson à travailler à plein temps avenue des Canadiens-de-Montréal. Notons que la brasserie Molson Coors n'est plus actionnaire du Canadien de Montréal.

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