La québécoise Optosécurité achetée par un géant néerlandais

Publié le 30/06/2017 à 03:00, mis à jour le 30/06/2017 à 07:53

La québécoise Optosécurité achetée par un géant néerlandais

Publié le 30/06/2017 à 03:00, mis à jour le 30/06/2017 à 07:53

Par Denis Lalonde

(Photo: 123rf.com)

Le géant néerlandais Vanderlande achète la société québécoise Optosécurité, qui se spécialise dans les solutions de sécurité aéroportuaires, pour un montant non dévoilé.

Le fondateur de la société, Éric Bergeron, parle toutefois d'une «bonne transaction» pour lui et les actionnaires de l'entreprise, dont la Banque de développement du Canada et des anges investisseurs.

«Je suis très heureux aujourd'hui», a-t-il révélé, ajoutant du même coup que Vanderlande souhaitait conserver le bureau d'Optosécurité à Québec et même en grossir l'équipe.

«La transaction va permettre à la solution d'être déployée à grande échelle dans les aéroports. Vanderlande possède des équipes à plusieurs centaines d'endroits dans le monde. De notre côté, avec 45 employés, une semaine où il fallait installer nos systèmes à Dubaï, Vancouver et Londres, c'était difficile», explique M. Bergeron. 

Les deux entreprises se connaissent bien, elles qui étaient déjà partenaires. Le 8 juin dernier, elles ont émis un communiqué affirmant que leur solution conjointe avait été approuvée par la Transportation Security Administration(TSA) américaine. «Les installations de systèmes pourraient s'accélérer à vitesse grand V aux États-Unis», croit M. Bergeron.

Concrètement, l'acquisition d'Optosécurité permet à Vanderlande, surtout spécialiste des systèmes de sécurité pour les bagages de soute, d'ajouter à son offre les services de sécurité pour les bagages de cabine. Vanderlande a été achetée par Toyota Industries Corporation en mars dernier pour un montant de 1,2 milliard d'euros, soit environ 1,8 milliard de dollars canadiens.

«Les systèmes d'Optosécurité permettent de détecter les explosifs et de déterminer si les bagages de cabine sont dangereux ou non. Nous amenons de l'intelligence dans le processus avec le dépistage à distance. Une pièce centralisée reçoit les images de tous les points de fouille, ce qui permet de faire le travail plus rapidement avec moins de personnel», explique M. Bergeron, aujourd'hui président et chef de la direction de Les Systèmes FlyScan.

Fondée en 2015, FlyScan doit amorcer ses activités commerciales l'an prochain. La société offrira des services de dépistage de fuites pour les pipelines pétroliers et gaziers grâce à un senseur placé sous un hélicoptère. «Nous allons commencer à survoler des pipelines au Texas durant le premier trimestre de 2018», précise l'entrepreneur en série.

M. Bergeron avait quitté la direction d'Optosécurité, conservant toutefois ses actions et un poste au conseil d'administration, pour se consacrer à sa nouvelle entreprise. De son propre aveu, il dit préférer bâtir une entreprise de zéro plutôt que de faire ce qu'il appelle de la «gestion classique».

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