Rémi Marcoux: «Il n'était pas question de laisser mourir notre seul journal francophone à caractère économique!»


Édition du 21 Février 2024

Rémi Marcoux: «Il n'était pas question de laisser mourir notre seul journal francophone à caractère économique!»


Édition du 21 Février 2024

Par Les Affaires
L. A. — Pourquoi la liberté éditoriale était-elle fondamentale d’après vous?

R.M. : La croissance de Transcontinental dans toutes ses activités a toujours reposé sur l’esprit d’initiative de ses dirigeants. Nous recherchions des entrepreneurs, des dirigeants avec de bonnes valeurs et un bon jugement, et nous leur laissions la marge de manœuvre qui va avec. En matière éditoriale, après s’être entendu sur les grandes lignes, sur la philosophie du journal ou de nos publications, il en était de même.

 

L. A. — Quel est, selon vous, le rôle qu’a joué le journal au cours de l’essor du Québec inc. dans les années 1980?

R.M. : Mon objectif, avec l’acquisition du journal Les Affaires, c’était de produire un journal qui, en se faisant l’écho des réalisations de nos entreprises, contribuerait à leur essor. Un journal dans lequel elles trouveraient l’information pertinente pour poursuivre leur croissance. Un journal rassembleur et stimulant auquel elles s’identifieraient. Et qui fourniraient une information économique et financière de grande qualité à nos lecteurs. Avons-nous été à la hauteur de nos ambitions? Je le crois. Combien de fois, au hasard d’une rencontre, des gens d’affaires sont venus me dire leur intérêt pour notre journal ou simplement leur fierté d’avoir été cités dans un article!

 

L. A. — En 2024, quel est, selon vous, le rôle d’un média comme Les Affaires pour l’écosystème québécois? En quoi diffère-t-il de celui qu’il avait au moment où vous en avez repris les rênes en 1979?

R.M. : Les technologies évoluent, les outils se multiplient, les mentalités changent. Mais en affaires, les grands principes demeurent: se réinventer constamment, être à l’affût des tendances et satisfaire les nouvelles habitudes des consommateurs. Il faut continuer à se servir de la crédibilité unique de la marque Les Affaires, édifiée patiemment au fil des ans, pour répondre aux besoins des gens d’affaires du Québec, que ce soit par le site web lesaffaires.com, qui véhicule et analyse l’actualité en temps réel, par des conférences d’envergure destinées à répondre à des préoccupations et des enjeux importants, par des salons ou encore grâce à des offres marketing originales. L’équipe d’aujourd’hui continue de combler les nombreux besoins de ses audiences et partenaires d’affaires. Je suis content qu’elle mette de l’avant une culture entrepreneuriale. Tout cela me semble bien engagé et me rend très confiant en l’avenir.

 

L. A. — Étant l’un des grands bâtisseurs du Québec inc., quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes entrepreneurs? Quel est le secret de la pérennité en affaires?

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