Licences de Shaw: la voie s'ouvre pour une acquisition par Québecor

Publié le 04/03/2022 à 09:36

Licences de Shaw: la voie s'ouvre pour une acquisition par Québecor

Publié le 04/03/2022 à 09:36

Par La Presse Canadienne

Québecor se dit satisfait de la déclaration de Champagne. Un rachat complet aurait été «contraire à l'intérêt public.» (Photo: 123RF)

Le refus d'Ottawa d'acquiescer au rachat complet des licences de services sans fil de Shaw Communications par Rogers Communications est une bonne nouvelle pour Québecor.

Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a dit jeudi qu'un rachat complet serait «fondamentalement incompatible» avec les politiques du gouvernement Trudeau.

La déclaration du ministre ouvre la voie à la vente d'une partie des licences de services sans fil à un autre opérateur, estime Adam Shine, de la Financière Banque Nationale. «Il est très probable que Rogers ait commencé des démarches parallèles pour discuter avec les parties intéressées par les activités sans fils de Shaw. »

Les discussions pourraient aboutir rapidement, croit l'analyste financier. «Nous pensons que ces efforts vont s'accélérer, car tout acheteur potentiel devra obtenir le feu vert du gouvernent rapidement pour conclure la transaction au moment désiré, soit d'ici juin. »

Chez Québecor, on s'est dit satisfait de la déclaration de M. Champagne. Un rachat complet des licences aurait été «contraire à l'intérêt public», affirme son président et chef de la direction, Pierre-Karl Péladeau.

«Alors que Bell, Rogers et Telus contrôlent déjà 90% des parts de marché du sans-fil au Canada, il est impératif de mettre en œuvre les conditions favorables à l'émergence d'une réelle concurrence pour procurer aux consommatrices et aux consommateurs plus de choix, de meilleurs prix, de meilleurs services et de davantage d'innovations», déclare-t-il dans un communiqué.

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour à 13:47 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.