Le bénéfice net par action se chiffre à 0,64$ pour la période, contre 0,77$ il y a un an. Ces résultats sont inférieurs à ceux attendus par les analystes qui planchaient sur un bénéfice net par action de 0,68$.

Il est important de rappeler que ces bénéfices n’incluent pas une charge de 19,3 M$ après impôts qui découlerait du rétrécissement des écarts de taux d’intérêt au cours du trimestre. En tenant en compte de cette charge, le bénéfice net s’établirait à 32,1 M$ pour la période, comparativement à 63,4 M$ en 2008.

« On sait que toute différence entre la valeur marchande des instruments de dette et celle de l’actif correspondant se renversera d’elle-même au fur et à mesure que les instruments de dette s’approcheront de leur échéance, explique-t-on à l’Industrielle Alliance. Cette moins-value ne touche donc pas la capacité financière de la société. »

Le rebond boursier a amélioré le bénéfice de 5,6 M$ après impôts, soit 0,07 $ par action ordinaire, par rapport à celui que l’assureur attendait. Ce gain a cependant été amoindri par l’inscription d’une provision de 1,5 M$ en raison de deux placements fragilisés par le contexte économique actuel.

Une augmentation des demandes de règlement en assurance collective a également occasionné une perte technique de 3,9 M$ qui est venue affecter les bénéfices de l’entreprise. Le dividende sera quant à lui maintenu au même niveau que celui du trimestre précédent.

Selon l’Industrielle Alliance, malgré l’appréciation des marchés boursiers au deuxième trimestre et plusieurs autres signes encourageants, la croissance n’aurait toujours pas repris son cours normal. Ce sont les ventes des produits liés aux marchés boursiers qui sont les plus durement frappées, et ce, même avec le récent rebond.