Fernand Perreault est entré à la Caisse en 1987. Photo : LesAffaires.com
Fernand Perreault quitte la Caisse de dépôt et placement du Québec aujourd’hui pour prendre sa retraite, a appris lesaffaires.com.
Véritable gourou de l'immobilier dans la plus grande caisse de retraite au Canada, M. Perreault a été pdg par intérim de la Caisse de janvier à mars 2009, après la démission de Richard Guay. Auparavant, il occupait depuis 1995 le poste de premier vice-président, immobilier.
En mars, quand Michael Sabia a pris la tête de l’organisation, M. Perreault est devenu conseiller stratégique du nouveau pdg. À ce titre, il donnait son avis sur les grandes orientations de la Caisse, et plus particulièrement sur les questions touchant le secteur immobilier, très fortement représenté dans le portefeuille du fonds de retraite.
Dans un communiqué diffusé en fin d’après-midi par la Caisse, M. Sabia a souligné sa contribution à l’institution. « Fernand Perreault a été l’un des grands bâtisseurs de la Caisse, déclare-t-il dans le communiqué. Sa contribution a été remarquable. Il a été le principal artisan du portefeuille immobilier et il est de ceux qui ont montré que la Caisse et son groupe immobilier pouvaient porter ici et dans le monde l’ambition et le savoir-faire québécois. »
M. Perreault continuera de siéger aux conseils d’administration des filiales immobilières. « C’est un gros plus de pouvoir bénéficier de son expérience, dit en entrevue René Tremblay, qui a pris sa place à la tête du groupe immobilier en janvier. J’ai pu constater jusqu’à quel point il a été calme et a eu les reins solides durant son intérim à la tête de la Caisse. »
Ce vétéran est entré à la Caisse par la grande porte en 1987, quand il a pris la tête de SITQ, la filiale d’immobilier de bureaux. Il a fait du fonds de retraite l’un des plus grands investisseurs immobiliers de la planète. « Il faut se promener à travers le monde pour voir à quel point Fernand est respecté, de Singapour à la Colombie-Britannique », dit M. Tremblay.
M. Perreault ne jouira d’aucune indemnité de départ, puisqu’il quitte volontairement l’organisation pour prendre sa retraite, selon la Caisse. Dans le dernier rapport annuel, sa prestation de retraite est établie à 196 500 $. « Ce sera légèrement supérieur en tenant compte de ses cotisations de 2009, dit Maxime Chagnon, porte-parole. Ça va se calculer prochainement. »
