Selon le document réalisé par le cabinet KPMG, la valeur des fusions-acquisitions impliquant des sociétés canadiennes en 2008 s’est chiffrée à 131,5 milliards de dollars américains*, comparativement à 269 milliards de dollars un an plus tôt.

Le nombre de transactions a effectué un modeste recul à 1 972, lui qui était de 2 098 en 2007.

Les secteurs des métaux, des mines ainsi que du pétrole et du gaz ont été les principaux acteurs des fusions et acquisitions, représentant environ 55% de la valeur des opérations des sociétés canadiennes en 2008.

KPMG soutient que le resserrement des marchés du crédit et le net repli du cours des actions sur le marché partout dans le monde en fin d'année ont eu un effet très défavorable sur le marché des fusions et acquisitions. «Le manque de capitaux d'emprunt disponibles - un catalyseur déterminant dans les précédents cycles de fusions et acquisitions - a fait croître considérablement la part des capitaux propres dans le financement des acquisitions», révèle l’entreprise dans un communiqué.

La valeur des opérations de fusion-acquisition à l'échelle mondiale a baissé d'environ 33% par rapport à 2007, mais c'est en Amérique du Nord et en Europe que le recul a été le plus prononcé.

L’étude de KPMG révèle que les sociétés canadiennes ont effectué 416 prises de contrôle évaluées à 29,9 milliards de dollars. Le nombre d'acquisitions de sociétés canadiennes par des intérêts étrangers a été de 440, pour une valeur de 37 milliards de dollars.

La plus importante transaction de 2008 a été l’acquisition de Fiducie houillère canadienne Fording par Teck Cominco, évaluée à 13,6 milliards de dollars. L'acquisition de Commerce Bancorp of New Jersey par la Banque TD, évaluée à 8,6 milliards de dollars est arrivée au second rang suivie de l’achat de Duvernay Oil par Shell Canada pour un montant de 5,45 milliards de dollars.