Cossette garde confiance

Publié le 05/02/2009 à 00:00

Cossette garde confiance

Publié le 05/02/2009 à 00:00

Par Denis Lalonde
L’entreprise de services de communication Cossette a vu son bénéfice net fondre de moitié au 1er trimestre terminé le 31 décembre, ce qui n’empêche pas la direction de faire preuve d’un optimisme prudent pour 2009.

En marge de l’assemblée annuelle des actionnaires de la société, la direction de Cossette dit toujours souffrir de la perte d’exclusivité de son entente avec Bell Canada. L'entreprise de télécommunications comptait alors pour plus de 15% de ses revenus. En ce moment, aucun client ne représente plus de 8% des revenus de la société.

La direction de Cossette soutient que ses autres comptes majeurs lui servent de bouclier contre la crise financière.

L’un de ceux-là est toutefois General Motors et malgré les déboires du constructeur automobile, le président et chef de la direction de Cossette, Claude Lessard, dit ne pas craindre de ne pas être payé pour ses services rendus.

«GM doit se présenter devant le congrès en février ou en mars et nous suivons la situation de près. Pour le moment, rien ne nous indique une détérioration, tant au niveau de notre relation avec le client qu’au niveau des paiements», a affirmé M. Lessard.

Cossette affirme que ses activités américaines et européennes, qui comptent respectivement pour 8% et 32% de son chiffre d’affaires, sont plus durement affectées par la crise, mais que l’obtention de nouveaux comptes avec des organismes gouvernementaux vient contrebalancer la baisse des budgets publicitaires de certains clients.

«Si la situation ne se dégrade pas davantage, nous sommes en contrôle de notre destinée. Nous avons peu de dettes et des clients de premier ordre comme Metro, McDonald’s, Home Depot, Sony, Rio Tinto Alcan», précise Claude Lessard.

La direction de Cossette affirme qu’en période de récession, les clients se questionnent davantage sur leurs stratégies de marketing, ce qui est bon pour la société.

M. Lessard avance même que l’entreprise pourrait éventuellement profiter de l’affaiblissement de certains compétiteurs pour procéder à des acquisitions, recruter des employés de talent ou aller chercher de nouveaux mandats.

Au Canada, où l’entreprise réalise 60% de ses revenus annuels, Cossette soutient que le marché ontarien est durement touché par l’effondrement du secteur de l’automobile, mais que globalement, le marché est moins touché que celui des États-Unis.

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