Bombardier : une perte de contrat ouvre vers une meilleure occasion

Publié le 14/12/2012 à 13:16, mis à jour le 11/10/2013 à 15:17

Bombardier : une perte de contrat ouvre vers une meilleure occasion

Publié le 14/12/2012 à 13:16, mis à jour le 11/10/2013 à 15:17

Par Les Affaires

[Photo : Bombardier]

La société de transport ferroviaire Amtrak n’allongera pas ses populaires trains rapides Acela qui font la navette entre Boston, New York et Washington. Pour Bombardier, cela signifie la perte d’un contrat de 40 wagons. Mais cela pourrait ouvrir sur un contrat beaucoup plus juteux.

Les liaisons entre les trois villes américaines sont si populaires qu’Amtrak envisageait d’accroître son service en ajoutant des wagons aux trains actuels. L’entreprise fait marche arrière et choisit plutôt de remplacer ses trains Acela, construits par Bombardier et Alstom au milieu des années 1990.

Bombardier échappe ainsi un contrat assuré, mais elle sera sur les rangs lors de l’appel d’offre de la société américaine. Ce contrat sera le plus important accordé par le transporteur depuis Acela, qui avait coûté 1,2 G$. « Nous aimerions travailler avec Amtrak sur la prochaine génération de train», a confié Maryanne Robert, porte-parole de Bombardier, à l’agence Bloomberg.

Bombardier ne sera pas la seule à faire une proposition. Siemens, Mitsubishi, Hitachi et Alstom seront aussi intéressées.

Les trains Acela peuvent atteindre la vitesse de 240 km/h. C’est de loin les plus rapide d’Amtrak. Et il dessert les liaisons les plus achalandées et les plus rentables. L’année dernière, 3,4 M de passagers ont voyagé sur un Acela.

Plus économique, l’option de les allonger posait plusieurs problèmes logistiques. C’est qui a incité Amtrack à remplacer ses trains par de nouveaux plus rapides et modernes.

Le président et chef de la direction d'Amtrak, Joe Boardman, a dit que de passer directement aux nouveaux trains à haute vitesse était la meilleure option pour améliorer les services de la compagnie et de réduire ses coûts d'exploitation.

D'après Bloomberg avec La Presse canadienne

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