Immobilier résidentiel: décroissance des prix au premier semestre, reprise au deuxième

Publié le 13/12/2022 à 07:30

Immobilier résidentiel: décroissance des prix au premier semestre, reprise au deuxième

Publié le 13/12/2022 à 07:30

Par Charles Poulin

Pour ce qui est de la région du Grand Montréal, Royal LePage prévoit que le prix des propriétés chutera de 2% entre le quatrième trimestre de 2022 et celui de 2023. (Photo: 123RF)

Les prix des propriétés devraient poursuivre leur mouvement à la baisse lors de la première moitié de l’année avant de recommencer à grimper, estime Royal LePage.

L’agence immobilière a dévoilé ses prévisions nationales pour l’année 2023, et elle entrevoit que les prix passeront, en moyenne, de 772 926$ au quatrième trimestre de 2022 à 754 052$ au premier trimestre de 2023, soit une diminution de 2,4%. Ils baisseront à 753 875$ au deuxième trimestre (-0,03%), pour ensuite reprendre le chemin de la croissance: 759 402$ au troisième trimestre (+0,7%) puis 765 111$ au quatrième (+0,8%).

Les prix seraient ainsi en décroissance de 1% entre la fin de l’année 2022 et la fin de l’année 2023. Ces prévisions tiennent compte de la hausse de 0,50% du taux directeur de la Banque du Canada annoncée le 7 décembre.

Québec et métropole

Pour ce qui est de la région du Grand Montréal, Royal LePage prévoit que le prix des propriétés chutera de 2% entre le quatrième trimestre de 2022 et celui de 2023, soit de 543 100$ à 532 238$. Les maisons unifamiliales seront plus touchées (-2,5%) que les copropriétés (-1,5%). Royal LePage anticipe une situation similaire pour l’ensemble de la province.

«Nous pensons que les prix vont continuer de descendre au premier trimestre, se stabiliser au deuxième et augmenter un peu aux troisième et quatrième», indique le vice-président et directeur général pour Royal LePage au Québec, Dominic St-Pierre.

Les deux facteurs qui expliquent ce recul des prix sont le coût d’acquisition, soit le prix d’achat et le taux d’intérêt à payer sur un prêt hypothécaire, mais aussi l’incertitude qui entoure le marché immobilier à l’heure actuelle.

«Le plus gros frein est la peur d’acheter une propriété dont le prix baisserait après la transaction et que le taux d’intérêt grimpe encore, souligne Dominic St-Pierre. Lorsque ces facteurs se seront stabilisés, les acheteurs qui sont sur les lignes de côté vont revenir sur le marché.»

Ventes en recul

Les acheteurs en «pause» semblent être assez nombreux, surtout depuis la hausse du taux directeur d’octobre. Le vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec mentionne qu’il n’y a eu que 6500 ventes en novembre, loin derrière celles conclues le même mois en 2021 (9500) et 2020 (11 500). Il s’agit du plus bas total depuis 2016.

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