L'idéal est d'acheter des cadeaux «dématérialisés». Photo : Bloomberg.

Acheter un sapin artificiel pour Noël, c’est bon pour l’environnement? Pas du tout! Ce genre d’erreur, nous les commettons tous sans vraiment y réfléchir. En France, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a jugé bon d’émettre plusieurs recommandations pour corriger le tir :

Idée reçue 1 : mieux vaut un sapin artificiel

Certains croient faire un bon geste pour l’environnement en en prenant un artificiel. Erreur. Les sapins artificiels sont souvent faits en matières non-recyclées et viennent de l’autre bout du monde (la Chine, pour ne pas la nommer), selon l’Agence. En fait, mieux vaut acheter un sapin naturel, coupé non loin de chez soi, car l’impact sur l’environnement est nettement moindre. De surcroît, il peut être recyclé après les fêtes comme compost ou broyé pour le paillage des buissons dans les parcs publics.

Idée reçue 2 : un cadeau labellisé «écologique» est forcément le meilleur

Il y a encore mieux, à savoir les cadeaux dématérialisés : places de spectacles, entrées d'expositions, bons pour des soins en institut de beauté, chèques cadeaux et autres abonnements à des associations sportives.

Si votre choix se porte tout de même sur des jouets et gadgets électriques, optez pour ceux avec des piles rechargeables. Pour les autres objets, cherchez ceux munis de labels environnementaux garantissant à la fois la qualité d'usage du produit et sa qualité écologique, selon l’Agence.

Bien entendu, ne pas oublier les produits de seconde main proposés par bon nombre de sites Internet, voire certaines boutiques (Les lutins verts, à Montréal, etc.).

Idée reçue 3 : on peut recycler les papiers cadeaux

Les papiers cadeaux ne sont pas vraiment recyclables et finissent généralement dans les poubelles classiques, indique l’Agence. Alors, pour emballer les cadeaux, mieux vaut laisser libre cours à son imagination avec ce qu'on peut trouver à la maison : vieux magazines, tissus...

Idée reçue 4 : un Noël sans illuminations n’est plus un vrai Noël

Certes, mais il y a moyen de réduire astucieusement sa facture d’électricité. Par exemple, illuminations et guirlandes seront moins énergivores si l'on opte pour des LED (diodes électroluminescentes) ou des ampoules basse consommation. Et surtout, si on les éteint pendant la journée.

Idée reçue 5 : un Noël sans orange n’est plus un vrai Noël

La réduction de l'impact sur l'environnement peut, là-aussi, être conséquente, si l’on privilégie, par exemple, les produits issus de l'agriculture locale. Un fruit importé – comme une orange ou des clémentines – par avion consomme en effet pour son transport 10 à 20 fois plus d'énergie qu'un fruit produit localement. Idem avec les autres aliments, comme le poisson, la dinde, etc.