Russie: la Banque centrale réautorise la vente des devises étrangères à partir du 18 avril

Publié le 08/04/2022 à 15:47, mis à jour le 10/04/2022 à 17:31

Russie: la Banque centrale réautorise la vente des devises étrangères à partir du 18 avril

Publié le 08/04/2022 à 15:47, mis à jour le 10/04/2022 à 17:31

Par AFP

La Russie dément systématiquement être à l'origine de morts civils en Ukraine, où elle a lancé une vaste offensive militaire le 24 février. (Photo: Getty Images)

Ce texte regroupe tous les derniers développements à propos de l'invasion de la Russie en Ukraine pour la journée du 07 avril. Pour retrouver toute notre couverture sur le conflit, c'est ici. NDLR. Certains contenus sont explicites et peuvent être difficiles à lire.


 

Russie: la Banque centrale réautorise la vente des devises étrangères à partir du 18 avril
Moscou — La Banque centrale de Russie a annoncé vendredi réautoriser à partir du 18 avril la vente des devises étrangères, suspendue début mars dans le pays frappé par des sanctions occidentales sans précédent en raison du conflit en Ukraine.
Les banques russes «pourront de nouveau vendre des devises en liquide aux citoyens à partir du 18 avril 2022», a indiqué la Banque centrale dans un communiqué, tout en précisant que seules les devises reçues par les banques à partir du 9 avril pourront être vendues.
Cette annonce surprise intervient alors que la vente des devises étrangères a été suspendue en Russie le 9 mars par la Banque centrale jusqu'au 9 septembre 2022.
Les Russes pouvaient toutefois échanger leurs devises étrangères contre des roubles pendant cette période.
Le retrait du liquide des comptes en devises étrangères ouverts dans les banques russes a été limité début mars à 10.000 dollars américains jusqu'au 9 septembre, selon la décision de la Banque centrale, le reste ne pouvant être retiré qu'en roubles selon le taux de change en vigueur.
Cette mesure a également été assouplie vendredi, la Banque centrale annonçant que le retrait peut désormais être effectué non seulement en dollars américains, mais aussi en euros.
Les restrictions drastiques sur les opérations avec les devises étrangères ont été mises en place en Russie au moment où le rouble battait des records historiques de faiblesse face aux devises occidentales.
Mais ces dernières semaines, la devise russe ne cesse de se renforcer et a atteint vendredi 71 roubles pour un dollar américain, un record depuis l'automne 2021.

 

15h46 | Moscou — La Banque centrale de Russie a annoncé vendredi réautoriser à partir du 18 avril la vente des devises étrangères, suspendue début mars dans le pays frappé par des sanctions occidentales sans précédent en raison du conflit en Ukraine.

Les banques russes «pourront de nouveau vendre des devises en liquide aux citoyens à partir du 18 avril 2022», a indiqué la Banque centrale dans un communiqué, tout en précisant que seules les devises reçues par les banques à partir du 9 avril pourront être vendues.

Cette annonce surprise intervient alors que la vente des devises étrangères a été suspendue en Russie le 9 mars par la Banque centrale jusqu'au 9 septembre 2022.

Les Russes pouvaient toutefois échanger leurs devises étrangères contre des roubles pendant cette période.

Le retrait du liquide des comptes en devises étrangères ouverts dans les banques russes a été limité début mars à 10 000 dollars américains jusqu'au 9 septembre, selon la décision de la Banque centrale, le reste ne pouvant être retiré qu'en roubles selon le taux de change en vigueur.

Cette mesure a également été assouplie vendredi, la Banque centrale annonçant que le retrait peut désormais être effectué non seulement en dollars américains, mais aussi en euros.

Les restrictions drastiques sur les opérations avec les devises étrangères ont été mises en place en Russie au moment où le rouble battait des records historiques de faiblesse face aux devises occidentales.

Mais ces dernières semaines, la devise russe ne cesse de se renforcer et a atteint vendredi 71 roubles pour un dollar américain, un record depuis l'automne 2021.

 

 

15h44 | Au moins 50 personnes, dont cinq enfants, ont été tuées et une centaine blessées vendredi dans un tir de missile sur la gare de Kramatorsk (est), d’où partaient depuis plusieurs jours des milliers de personnes évacuées vers le reste du pays. 

Moscou a immédiatement démenti être responsable de la frappe, affirmant ne pas disposer du type de missile utilisé, et a accusé Kiev d’avoir «orchestré» le tir pour empêcher les civils de fuir. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un «mal sans limites» déchaîné par la Russie. 

Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, a condamné une «attaque aveugle» tandis que le président américain Joe Biden a accusé Moscou d’avoir commis une «horrible atrocité». 

Ce bombardement est constitutif d’un «crime contre l’humanité», selon le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

 

L’Ukraine a un «avenir européen» 

«La Russie va sombrer dans la décomposition économique, financière et technologique, tandis que l’Ukraine marche vers un avenir européen», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Avant cela, Ursula von der Leyen, accompagnée du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’était rendue à Boutcha, pour voir notamment les fosses communes creusées pour y enterrer les dizaines de civils tués. 

Le chancelier autrichien Karl Nehammer a quitté Vienne vendredi pour l’Ukraine et se rendra samedi à Kiev et à Boutcha, selon une déclaration transmise à l’AFP.

 

Couvre-feu à Odessa 

Un couvre-feu sera en vigueur de samedi soir à lundi matin à Odessa, le grand port ukrainien sur la mer Noire, face à la « menace » de frappes de missiles, ont annoncé les autorités locales. 

Après le bombardement de la gare de Kramatorsk, «une menace d’attaque au missile plane à Odessa».

 

La région de Soumy «libérée»

La région de Soumy, frontalière de la Russie dans le nord-est de l’Ukraine, a été totalement «libérée» des forces russes, a annoncé vendredi le chef de l’administration régionale, ajoutant toutefois que la zone n’était «pas sûre» et que des opérations de déminage étaient en cours. 

 

Londres sanctionne les filles de Poutine 

Après Washington et Bruxelles, le Royaume-Uni a sanctionné vendredi les deux filles du président russe Vladimir Poutine et celle de son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, disant vouloir s’en prendre au «train de vie fastueux du cercle rapproché du Kremlin». 

Elles sont désormais interdites d’entrée sur le territoire britannique, où tout éventuel actif sera gelé. 

Le premier ministre britannique Boris Johnson a par ailleurs annoncé renforcer l’aide militaire à l’Ukraine, avec l’envoi de missiles antichars et antiaériens. 

 

Pourparlers en Turquie 

La Russie et l’Ukraine sont toujours «d’accord» pour se retrouver pour des négociations en Turquie malgré les récentes exactions commises sur le terrain, a affirmé vendredi un haut responsable turc. 

Le volet diplomatique de la crise ne laisse transparaître aucun signe de progrès depuis la dernière session de pourparlers en direct entre les deux pays, le 29 mars à Istanbul, a-t-il souligné. 

 

Marins bloqués dans les ports ukrainiens 

Deux agences de l’ONU ont appelé vendredi à une action urgente pour venir en aide à environ un millier de marins qui se trouvent bloqués dans les eaux et ports ukrainiens depuis l’invasion russe. 

Selon l’Organisation internationale du travail et l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 100 navires de commerce ne peuvent quitter les ports d’Ukraine et les eaux voisines. 

 

Envolée de l’inflation en Russie 

L’inflation en Russie s’est envolée à 16,7% en mars sur un an, un niveau jamais vu depuis début 2015, selon les données de l’agence de statistiques Rosstat publiées vendredi. 

Ce niveau traduit notamment les premières répercussions des sanctions occidentales liées à l’Ukraine.

 

Moscou ferme les bureaux d’Amnesty et HRW 

La Russie a fermé les bureaux locaux des ONG de défense des droits humains Amnesty International et Human Rights Watch, selon un communiqué publié vendredi par le ministère russe de la Justice.

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