Planificateur financier et administrateur agréé au Groupe Investors, Bruno Therrien en a vu, de ces clients un peu trop pressés ! " Tout d'abord, l'indemnité de départ retardera votre admissibilité à l'assurance emploi. Et à défaut d'avoir une réserve financière d'au moins trois mois de revenus nets, vous devrez payer les imprévus, comme les réparations de la voiture, avec une carte de crédit dont les intérêts sont de 18 ou 20 %. Enfin, n'oublions pas que l'indemnité de départ est pleinement imposable, à moins qu'elle ne soit transférée dans un REER. " L'avis de cotisation de l'Agence du revenu du Canada (ARC) indique la somme maximale qui peut être versée dans un REER.

Toutefois, si vous êtes un vétéran du monde du travail, vous pourriez ajouter de l'argent au maximum déductible de votre REER, tel qu'il est établi par l'ARC. "Vous pouvez ajouter une somme de 2 000 dollars par année de service avant 1996. Et si vous n'avez pas contribué à un régime de retraite d'employeur, vous pouvez également ajouter 1 500 dollars par année de service, antérieur à 1989. " Et s'il reste de l'argent après le renflouement du fonds d'urgence et la maximisation du REER, que faire ? Le tour du monde ? Pas encore. " Protégez le capital qui reste en l'investissant dans des outils de placement sûrs et à court terme, comme des bons du Trésor, afin d'y avoir facilement accès. D'ici le prochain emploi, l'attente pourrait être plus longue que prévu ", dit Bruno Therrien. Le tour du monde attendra bien encore un peu...