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Près d’un Canadien sur deux (45 %) n’a pas mis de côté des économies pour parer aux imprévus, comme un toit qui coule ou une réparation coûteuse sur son automobile, révèle un nouveau sondage de la Banque CIBC.
Conséquence? Ceux qui n’ont pas constitué de fonds d’urgence pourraient être forcés à puiser dans leur REER où à s’endetter pour régler des dépenses imprévues.
Bonne nouvelle pour le Québec: selon le sondage 57 % des foyers de la province disposent d’économies pour faire face aux imprévus, un taux supérieur à la moyenne du pays, qui s'établit à 55 %. La Colombie-Britannique est la championne à ce chapitre, avec 60 % des foyers qui disposent d'un fonds d’urgence.
Le sondage révèle par ailleurs que les 45 à 64 ans sont les plus sages, puisque 60 % d’entre eux disent avoir mis de côté un montant d’argent pour se prémunir contre les aléas de la vie. En revanche, seulement 51 % des 18 à 44 ans disent avoir un fonds de secours.
La CIBC rappelle qu’il est important de faire la différence entre un fonds d'urgence, l'épargne-retraite et d'autres objectifs d'épargne. Un fonds d'urgence doit être un compte distinct auquel on contribue régulièrement et même s'il est accessible, il ne faut y toucher qu'en cas d'urgence.
Les experts suggèrent généralement de mettre de côté trois mois de revenu pour des urgences.
Le sondage a été réalisé par Harris/Decima auprès de 2003 répondants entre les 22 mars et le 2 avril.
Les conclusions de ce sondage diffèrent de celui dévoilé par la RBC en octobre 2011. Lisez 60% des Québécois n'ont pas de fonds d'urgence
