Nos pdg de l'année

Offert par Les Affaires


Édition du 19 Novembre 2016

Nos pdg de l'année

Offert par Les Affaires


Édition du 19 Novembre 2016

De gauche à droite: Sophie Brochu, Yvon Charest et Brian McManus. (Photo: Les Affaires)

Chaque année, l'exercice revient et nous plonge dans l'ambivalence. Qui sont les pdg de l'année au Québec ?

- C'est lui, parce que...

- Non, c'est elle, parce que...

Et le doute s'installe chaque fois dans notre groupe de journalistes chargés de dresser une liste de finalistes. Il a été particulièrement puissant cette année, alors que plusieurs pdg du Québec inc. méritaient à nos yeux de recevoir le titre.

On se demandait bien qui le jury allait sélectionner. Le jugement est tombé et il a instantanément fait consensus. Dans les grandes sociétés, Sophie Brochu, de Gaz Métro, décroche les honneurs ; dans la catégorie moyenne entreprise, le gagnant est Brian McManus, de Stella-Jones. Le titre de Haut dirigeant le plus engagé socialement va à Yvon Charest, d'iA Groupe financier (Industrielle Alliance).

Trois chefs de la direction solides, qui décrochent la palme pour leur travail en 2016, mais qui, depuis plusieurs années déjà, prêchent par l'exemple. Dans les pages qui suivent, nos journalistes vous les présentent plus en détail.

Qui les a choisis ?

Notre jury était composé de personnalités de différents milieux du monde des affaires. Elles ont mis dans leur travail de jurés beaucoup de préparation et de conviction.

Par ordre alphabétique : Mario Albert, président de Finance Montréal ; Audrey Azoulay, économiste chez illopertinere ; Nicolas Chevalier, gestionnaire chez Pembroke ; Denyse Chicoyne, administratrice de sociétés ; Christine Décarie, gestionnaire chez Investors ; Charles Guay (ancien chef de direction de Manuvie Québec); Réal Jacob, professeur à HEC Montréal ; et Michel Magnan, professeur à l'Université Concordia. À leur tête, pour conduire les délibérations, notre éditeur émérite, Jean-Paul Gagné.

Les critères de sélection

Pour les catégories Grande entreprise (revenus supérieurs à 2 milliards de dollars) et Moyenne entreprise (revenus inférieurs à 2 G$), les mêmes critères ont été pris en compte.

Essentiellement, le jury devait évaluer la vision, l'innovation, la capacité d'exécution ainsi que les réalisations d'un candidat, tout en tenant compte de la croissance qu'avait obtenue l'entreprise sous sa direction. L'intégrité et la réputation faisaient également partie des critères.

Pour la catégorie Haut dirigeant le plus engagé socialement, l'objectif était de récompenser l'engagement exceptionnel d'un haut dirigeant dans une ou plusieurs causes sociales (humanitaires, éducatives, sportives ou culturelles).

Bravo aux gagnants. Votre exemple est un repère pour tous les leaders du Québec inc.

François Pouliot
Chroniqueur | twitter@f_pouliot

À lire:

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