«Je ne perds jamais. J'ai des succès et des demi-succès» - Isabelle Hudon, chef de la direction, Financière Sun Life Québec, vice-présidente principale, solutions clients, Financière Sun Life Canada

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

«Je ne perds jamais. J'ai des succès et des demi-succès» - Isabelle Hudon, chef de la direction, Financière Sun Life Québec, vice-présidente principale, solutions clients, Financière Sun Life Canada

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

Par Diane Bérard
L.A. - Comment se relever si on perd la face ?

I.H. - Prendre des risques a un coût. Quand on a de grandes ambitions, il faut se donner le droit de ne pas tout réussir. Mais je ne perds jamais. J'ai des succès et des demi-succès. C'est une position mentale qui ne laisse pas de place au découragement. Devant un demi-succès, je rassemble mon équipe et - avec transparence et honnêteté - nous cherchons ce qu'il aurait fallu faire pour atteindre le plein succès.

L.A. - Vous dites «Les femmes doivent faire le deuil de plaire à tout le monde». Comment y arriver sans nuire à sa carrière ?

I.H. - Il faut développer un sixième et un septième sens pour jauger les efforts requis pour parvenir à ses fins. Et accepter de refaire ses devoirs pour obtenir l'adhésion d'une personne clé.

L.A. - On reproche au secteur financier son langage opaque avec ses clients. S'en soucie-t-il ?

I.H. - Nous avons franchi un grand pas. Nous reconnaissons qu'il existe un écart entre ce que nous croyons que les clients comprennent et ce qu'ils comprennent vraiment. C'est pourquoi nous rassemblons les gens du légal, de la conformité, des communications et du développement de produits. Nous travaillons aussi avec Éducaloi, qui a pour mission d'aider les citoyens à mieux comprendre leurs droits et leurs obligations. Il nous apprend à vulgariser verbalement, mais aussi à rendre nos documents plus attrayants.

L.A. - On a réussi à rendre l'entrepreneuriat «hot». Pourquoi ne réussit-on pas la même chose avec les finances personnelles ?

I.H. - On a associé entrepreneuriat à autonomie, liberté et indépendance. C'est attirant. La clé est la même pour les finances personnelles. Il faut parler de vie financière plutôt que de produits et d'investissement. Il faut reculer de 120 pas et tenir des conversations faciles et non agressantes avec nos clients.

L.A. - Qu'est-ce que «l'effet A» ?

I.H. - C'est un mouvement que je lancerai en janvier 2015 en compagnie d'autres femmes d'affaires québécoises. «A» pour ambition. Nous voulons inviter les Québécoises à prendre leur place. L'effet A est une plateforme où l'on se lance des défis, assortis d'étapes concrètes et de dates butoirs. Je vais donner l'exemple et m'en lancer à moi-même. Nous voulons que l'effet A rassemble le plus de Québécoises possible.

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