«L'avantage francophone hors Québec», dans Les Affaires en 2007

Publié le 19/11/2018 à 11:32

«L'avantage francophone hors Québec», dans Les Affaires en 2007

Publié le 19/11/2018 à 11:32

Par Marie-Pier Frappier

Quelques jours après l'annonce de l’abandon du projet d'université francophone et de la dissolution du commissariat aux services français par le gouvernement ontarien, les décisions du premier ministre Doug Ford sèment toujours la controverse. 

Les tensions risquent de continuer à faire couler de l’encre chez nous, car François Legault a abordé ce dossier avec M. Ford lundi à Toronto lors de leur toute première rencontre officielle. 

Rappelons que les relations des Québécois avec les francophones des autres provinces canadiennes ont souvent été célébrées dans Les Affaires

«Bon pour l'économie»

En 2007, Charles-Albert Ramsay signait par exemple un texte dans notre dossier «La force des affaires en français». Il y abordait le faire que «les francophones du Canada apprécient les attentions des Québécois à leur égard». 

Et c’est bon pour les affaires y soutient-on. Voici ce qu’en disait Ronald Caza, président du CA du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale-Nationale, qui chapeautait à l’époque une des rares associations de gens d’affaires à faire le pont entre le Québec et l’Ontario: «Le message est important : on respecte les francophones de l’endroit. Et on n’est pas des Américains.»

La route du pétrole 

Dans le même dossier, on abordait le fait que des milliers de Québécois s’étaient exilés en Alberta. Les inscriptions étaient même à la hausse dans les écoles francophones d'Edmonton. «C'est très encourageant pour nous, qui nous battons chaque jour pour la sauvegarde de notre langue et de notre culture», disait Henri Lemire, directeur général du Conseil scolaire Centre-Nord. 

À relire, notre dossier «Industrie de la langue: l’anglais ne suffit pas»

Consultez notre dossier
«Les Affaires fête ses 90 ans»




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