Toronto et Wall Street ouvrent en baisse après une révision du PIB américain

Publié le 31/05/2012 à 10:06, mis à jour le 31/05/2012 à 11:13

Toronto et Wall Street ouvrent en baisse après une révision du PIB américain

Publié le 31/05/2012 à 10:06, mis à jour le 31/05/2012 à 11:13

Par AFP

Toronto et Wall Street évoluait en baisse jeudi après l'ouverture, incapable de profiter d'une actualité plus calme sur le front de la crise de la dette en Europe, notamment en raison d'une baisse du PIB aux États-Unis.

Peu après l'ouverture, l'indice S&P/TSX , de la bourse de Toronto, perdait 5,34 points à 11 427,88. 

De son côté, le Dow Jones perdait 47,04 points, ou 0,38%, à 12 372,82 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 23,17 points, ou 0,82%, à 2 814,19 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait de 0,67% (8,77 points) à 1 304,55 points.

Le dollar canadien s'appréciait de 0,03 cent US pour coter 97,19 cents US. Le prix du baril de pétrole brut baissait de 29 cents US pour se situer à 87,53 $ US.

La Bourse de New York avait fini en baisse mercredi, paralysée par les inconnues toujours plus grandes entourant la situation bancaire de l'Espagne, les marchés étant par ailleurs déçus par un indicateur immobilier aux États-Unis: le Dow Jones a cédé 1,28%, à 12 419,86 points, et le Nasdaq 1,17%, à 2 837,36 points.

"Il devient difficile chaque jour de déterminer si les développements en Europe sont importants ou non", a relevé Dick Green, du site d'analyse financière Briefing.com.

L'appel adressé aux dirigeants par le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, "peut être vu comme légèrement positif", a estimé le stratège.

Le patron de la BCE a en effet demandé jeudi à Bruxelles que soit "clarifié" l'avenir de la monnaie unique, estimant que la situation actuelle de la zone euro "pourrait s'avérer difficilement tenable si de nouvelles étapes (dans l'intégration) ne sont pas franchies".

Aux États-Unis, les indicateurs du jours étaient décevants. Les nouvelles inscriptions au chômage sont remontées aux États-Unis, alors que le marché attendait une baisse. Cela était jugé de mauvais augure avant le relevé mensuel sur l'emploi, vendredi.

La croissance économique du pays a en outre ralenti plus qu'on le pensait jusque-là au premier trimestre, selon la deuxième estimation du PIB américain au premier trimestre publiée jeudi à Washington.

Dans ce contexte, il y a peu de chances de voir "un nouveau mouvement d'intérêt à l'achat sur les marchés américains", a fait remarquer Frederick Dickson, de DA Davidson.

Le marché obligataire poursuivait sa nette hausse, illustrant les craintes des investisseurs. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans chutait à 1,5800% contre 1,625% mercredi, et celui à 30 ans à 2,649% contre 2,718%.

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