Le S&P/TSX a gagné 103,12 points, ou 1,19%, à 8760 points. Des hausses de valeur ont été enregistrées par tous les secteurs sauf ceux de l’énergie, des matériaux, et des mines et métaux. Le prix du baril de brut à New York a perdu 9,02%, ou 4,15 dollars américains, à 41,87 dollars. Le prix de l'or a cédé 1,02%, ou 9,3 dollars américains, à 901,4 dollars.

Les autres secteurs ont profité des anticipations des investisseurs sur l’envergure du plan de relance économique contenu dans le budget fédéral.

Selon Louis Roberge, vice-président et conseiller principal chez Demers Conseil, les marchés anticiperont les effets des dépenses en infrastructures et des mesures d’aide aux chômeurs bien avant qu’ils ne se produisent.

Le dollar canadien a baissé de 0,17 cent américain, à 81,52 cents américains.

Résultats au-delà des attentes aux États-Unis

Le Dow Jones a pris à New York 58,70 points, ou 0,72%, à 8175. Le S&P 500 a atteint 845,71 points, en hausse de 9,14 points, ou 1,09%. Le Nasdaq a gagné de 1,04%, ou 15,44 points, à 1505.

Les résultats de Texas Instruments ont dépassé les attentes. Son titre a pris 3,66%. Les résultats d'American Express ont quant à eux dépassé les prévisions les plus pessimistes. Son titre a gagné 9,74%.

L'effet de ces résultats sur les indices a supplanté celui de la baisse de confiance des consommateurs américains dévoilée par le Conference Board et celui de la prévision par Moody's d'un recul de 12% de la valeur de l'immobilier.

«Le pire a été anticipé, donc tout ce qui est positif est bien perçu et tout ce qui est négatif ne provoque pas de mouvement vers la baisse», explique Louis Roberge.

L'Europe dans le rouge 

En Europe, le FTSE 100 de Londres a perdu 0,35%, ou 14,6 points, à 4194. Le DAX 30 allemand a finalement pris 0,08%, ou 3,45 points, à 4323. À Paris, le CAC 40 a gagné 0,03%, ou 0,84 point, à 2954.

Le Nikkei 225 japonais a gagné 4,93%, ou 378,93 points, à 8061,07. Le gouvernement japonais a annoncé qu’il pourrait acheter des parts dans certaines entreprises.