Les Bourses presque immobiles

Publié le 20/08/2012 à 16:43

Les Bourses presque immobiles

Publié le 20/08/2012 à 16:43

Par AFP

Wall Street et Toronto ont terminé quasi stable lundi, dans un marché aux faibles volumes, les investisseurs gardant un oeil sur la zone euro et reprenant leur souffle après six semaines de hausse consécutive: le Dow Jones a reculé de 0,03%, le Nasdaq de 0,01% et le S&P/TSX de 0,11 %.

Selon les chiffres définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones Industrial Average a perdu 3,56 points à 13 271,64 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,38 point à 3 076,21 points et le S&P/TSX de 13,86 points à 12 076,03 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 est resté stable (-0,03 point à 1.418,13 points).

"Le marché a débuté la séance en baisse, en grande partie en raison des inquiétudes sur la zone euro qui ont freiné un peu" les courtiers après six semaines de hausse consécutive, a noté Andrew Fitzpatrick, analyste à Hinsdale Associates.

L'Allemagne qui semblait avoir adopté une position plus flexible ces dernières semaines vis-à-vis de la crise de la dette en zone euro, a durci le ton lundi en rappelant aux investisseurs qu'elle continuait à prêcher la rigueur.

La Bundesbank a répété ses réserves vis-à-vis de rachats d'obligations par la Banque centrale europénne (BCE) car cela comporte, selon elle, des "risques élevés pour la stabilité". Par ailleurs, le ministère allemand des Finances a estimé que fixer des écarts maximum de taux d'emprunt entre pays européens, comme un article de presse le suggérait, serait "très problématique".

Les opérateurs s'inquiètent par ailleurs du fait que "la Grèce puisse avoir besoin d'un nouveau plan d'aide", a indiqué Sam Stovall, de Standard and Poor's Capital IQ.

Le Premier ministre grec Antonis Samaras lance cette semaine une bataille diplomatique pour assouplir, en gagnant du temps, le carcan de rigueur imposé par l'UE et le FMI à la Grèce.

Il s'entretiendra mercredi avec le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, à Athènes, puis vendredi à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel et samedi à Paris avec le président français François Hollande.

Les investisseurs américains restent en outre prudents, attendant les minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) mercredi "et surtout la prochaine réaction de la Fed le 31 août", lors d'un rassemblement de l'institution à Jackson Hole (Wyoming, centre), a souligné M. Fitzpatrick.

Le marché obligataire a terminé quasi stable. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a légèrement reculé à 1,814% contre 1,816% vendredi et celui à 30 ans, à 2,927% contre 2,934%.

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