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Les investisseurs ont conservé un calme relatif, malgré la confirmation par le gouvernement de l’annonce à venir d’une décote de la note souveraine de la France par l’agence de notation Standard & Poor’s.
Avec des baisses de près de 1% en début de séance, Toronto et New York ont freiné leur recul en fin d’après-midi. Wall Street et Bay Street continuent ainsi à se tenir loin des mouvements brusques.
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La modération est aussi au goût du jour cette semaine. Le S&P/TSX à Toronto a avancé de 0,35% cette semaine. À New York, le S&P 500 monte de 0,94%, le Dow Jones progresse de 0,51% et le Nasdaq prend 1,38%.
Pour Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux, l’évènement marquant de la semaine sera la dépréciation du gaz naturel. Le gaz naturel a reculé de près de 14% cette semaine. «La débandade du gaz peut vouloir dire des décisions stratégiques comme des réductions de dividende ou des ventes d’actif, a-t-il commenté. C’est un secteur important pour la Bourse canadienne.»
M. Huot pointe aussi vers les rumeurs d’une intervention de la Chine en vue de détendre sa politique monétaire et l’encan d’obligations réussi de l’Italie et l’Espagne.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX glisse de 43 points, ou 0,35 %, à 12 231 points;
— Le S&P 500 lâche 6 points, ou 0,49 %, à 1 289 points;
— Le Dow Jones perd 48 points, ou 0,39 %, à 12 422 points;
— Le Nasdaq se replie de 14 points, ou 0,51 %, à 2 710 points;
— Le baril de pétrole s’apprécie de 20 cents US, ou 0,2 %, à 99,30 $ US;
— L’once d’or baisse de 8,40 $ US, ou 0,51 %, à 1 639,30 $ US.
— Le dollar canadien perd 0,35 cent US, ou 0,36 %, à 97,83 cents US.
