Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 27/10/2021 à 08:02, mis à jour le 27/10/2021 à 08:09

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 27/10/2021 à 08:02, mis à jour le 27/10/2021 à 08:09

(Photo: 123RF)

Les marchés mondiaux évoluaient en légère baisse mercredi, prudents au milieu d'une salve de résultats et alors que les tensions entre la Chine et les États-Unis ressurgissent.

Après de nouveaux records mardi, les marchés américains se préparaient à une ouverture en ordre dispersé. Les places européennes évoluaient un peu en dessous de l'équilibre. L'humeur en Asie est aussi tempérée. 

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones prenaient 28 points ou 0,08% à 35 672 points. Ceux du S&P 500 perdaient 1,50 points ou 0,03% à 4 563,75 points alors que ceux du Nasdaq baissaient de 15,25 points ou de 0,10% à 15 529,75 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 frôlait l'équilibre à 7 275,34 points (-0,03%). À Paris, le CAC 40 descendait de 0,28% et à Francfort, le DAX lâchait 0,33%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé près de l'équilibre à 29 098,24 points (-0,03%). De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 1,57%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain diminuait de 1,31% à 83,54 $US et le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 1,23% à 85,34 $US.

 

Le contexte

Principale source d'inquiétude en Asie: les tensions entre Pékin et Washington. Le régulateur américain a révoqué mardi l'autorisation d'opérer aux États-Unis de la filiale locale de China Telecom, évoquant des risques «significatifs» pour la sécurité nationale. 

En Europe, des signaux négatifs sont venus de la macro-économie: ainsi, la croissance allemande n'est attendue qu'à 2,6% en 2021, moins forte que prévu.

Les investisseurs doivent en outre digérer les nombreux résultats d'entreprises, après la bonne tenue des géants de la tech Microsoft et Alphabet mardi.

«Chez certaines entreprises, on peut voir des tendances opérationnelles positives, mais les problèmes dans les chaînes d'approvisionnement et la potentielle récession en raison du goulot d'étranglement qui en découle sont difficilement quantifiables», résume Andreas Lipkow, de Comdirect.

La prudence est aussi de mise avant la réunion de la Banque centrale européenne, même si les analystes n'attendent pas de changements majeurs.

L'institution «devrait maintenir un ton accommodant pour préserver des conditions financières favorables et reporter ainsi dans le temps les attentes de la première hausse des taux», anticipe François Rimeu, de La Française AM. 

Les taux souverains se détendaient en Europe et aux États-Unis, celui de l'Allemagne à 10 ans perdant cinq points de base à -0,16% tandis que le taux américain à cette échéance repassait sous les 1,60% (1,59%). 

La première banque allemande Deutsche Bank, en cours de restructuration, a confirmé ses objectifs d'ici 2022, mais baissait fortement (-5,44% à 11,25 euros), accusant le coup de prises de bénéfices. Elle retrouvait son niveau de la mi-octobre. 

Le géant bancaire espagnol Banco Santander (-2,41% à 3,28 euros) a dégagé un bénéfice net de 2,17 milliards d'euros au troisième trimestre, même si «les questions à moyen terme demeurent», pour les analystes de Jefferies.

Le spécialiste français des paiements électroniques Worldline chutait de 10,06% à 58,92 euros, au lendemain de ses résultats jugés décevants et de l'annonce de son souhait de céder à court terme son activité de terminaux de paiement.

L’équipementier sportif Puma (+2,78% à 105,35 euros) a légèrement relevé ses objectifs annuels après une hausse de 20% des ventes à 1,9 milliard d'euros et une progression à 144 millions d'euros du bénéfice net au troisième trimestre.

Les cours du pétrole reculaient mercredi sans trop s'éloigner de leurs précédents sommets avant la publication à 10h30, heure du Québec, des dernières données sur les stocks américains par l'EIA, attendus en hausse par le marché.

L'euro était stable face au billet vert à 1,1595 dollar américain, avant des décisions de politique monétaire des banques centrales de la zone euro (BCE), du Canada et du Japon d'ici jeudi soir.

Le bitcoin accélérait sa chute avec une baisse de 5,02% à 59 000 $US, dans le bas de sa fourchette depuis la mi-octobre. 

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