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Les Bourses européennes progressaient légèrement mardi matin, tandis que l'Asie a fini dans le rouge, les investisseurs restant en retrait avant la publication de l'inflation américaine jeudi.
Les indices
Vers 7h15, Wall Street se dirigeait vers une ouverture mitigée. les contrats à terme du S&P 500 prenaient 2 points, ou 0,07%, à 4 228 points. Ceux du Dow Jones perdaient 48 points, ou 0,14%, à 34 568 points et ceux du Nasdaq montaient de 42 points, ou de 0,31%, à 13 837 points.
En Europe, les marchés étaient en hausse à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 avançait de 0,28%, le CAC 40 de Paris prenait 0,21% et le DAX de Francfort grappillait 0,03%.
La prudence a été plus prononcée en Asie, où Shanghai a perdu 0,54% et Hong Kong 0,09%. La Bourse de Tokyo a également reculé de 0,19%, les investisseurs ayant ignoré la nouvelle estimation du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Le contexte
La Bourse de New York a fini sans direction claire lundi, peinant à monter encore plus haut après une semaine où les grands indices se sont rapprochés de leurs records.
«Il y a un manque évident d'appétit pour le risque sur les marchés actions au niveau mondial à la suite d'un possible impôt minimum sur les sociétés de 15%, discuté lors de la réunion du G7 ce week-end, et avant les données sur l'inflation de jeudi», constate Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Cette proposition «est encore loin d'être réaliste à court terme, et les marchés le savent», affirme Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK. Les politiciens «sont encore loin de joindre le geste à la parole lorsqu'il s'agit d'une harmonisation de la politique fiscale», ajoute-t-il.
L'inflation reste la principale préoccupation des investisseurs qui tentent d'anticiper les futures décisions de politique monétaire des banques centrales.
Si l'économie surchauffe, les banques centrales réduiront leur soutien monétaire et signeront la fin de l'abondance de liquidités, qui ont porté les marchés financiers à des sommets ces derniers temps.
Ainsi, dans l'attente de la publication de l'indice des prix à la consommation du mois de mai aux États-Unis et de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), prévues jeudi, les investisseurs devraient rester prudents et limiter les prises de risque.
Du côté des indicateurs, la production industrielle allemande a baissé de 1% en avril par rapport à mars, plombée par un net recul du secteur automobile.
Le déficit commercial de la France s'est encore creusé en avril, pour atteindre 6,2 milliards d'euros.
Et l'inflation en Russie a atteint 6,02% en mai sur un an.
Les marchés prendront connaissance du baromètre ZEW du moral des investisseurs dans la matinée: il est attendu en hausse de 1,3 point, à 85,7 points, selon les analystes sondés par le fournisseur d'informations économiques Factset.
Autres indicateurs à l'agenda du jour: le taux de chômage définitif de la zone euro au premier trimestre, de nouveaux chiffres sur le PIB de la zone euro sur les trois premiers mois de l'année, un rapport JOLTs sur les emplois vacants aux États-Unis en avril et la balance commerciale américaine d'avril.
Du côté du pétrole
Vers 7h15, le baril de WTI américain diminuait de 0,69% à 68,75 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,73% à 70,97 $US.
