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L’Allemagne a ramené les investisseurs sur terre : les dirigeants européens ne trouveront pas de solution définitive au problème d’endettement de la Grèce lors du sommet européen. Les Bourses de Toronto et New York ont perdu entre 1% et 2% après une semaine de gains record.
«C’est un retour sur la planète pour les investisseurs, note Jean-René Ouellet, analyste financier chez Valeurs mobilières Desjardins. Les marchés ont connu des gains costauds en raison des anticipations sur la situation en Europe. Le ministre des finances allemand a dit qu’il n’avait pas de solution unique et que ça prendrait du temps.»
La semaine dernière. Le S&P/TSX à Toronto avait gagné 4,25% et le S&P 500 avait monté de 6%.
Les investisseurs révisent maintenant leur optimisme à la lumière des déclarations du ministre des Finances allemand. «Tous les titres du Dow Jones sont en baisse, commente M. Ouellet, une demi-heure avant la fermeture. Les secteurs qui ont fait mieux la semaine dernière, comme le secteur financier, connaissent de plus lourdes pertes.»
L’indice de volatilité s’établit à 33,02, une augmentation de 16,53%, moins de dix minutes avant la fermeture.
Au Canada, l’action de la Sun Life a perdu 8,7%. L’assureur a prévenu qu’il anticipait une perte pour les résultats du troisième trimestre.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York:
— Le S&P/TSX perd 159 points, ou 1,31 %, à 11 923 points;
— Le S&P 500 enlève 24 points, ou 1,94 %, à 1 200 points;
— Le Dow Jones recule de 247 points, ou 2,13%, à 11 397 points;
— Le Nasdaq s’enfonce de 52 points, ou 1,98 %, à 2 614 points;
— Le baril de pétrole se déprécie de 0,37 $US, ou 0,43 %, à 86,43 $ US;
— L’once d’or recule de 10,50 $ US, ou 0,62 %, à 1 672,50 $ US;
— Le dollar canadien descend de 1,19 $ US, ou 1,20 %, à 97,81 cents US.