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Wall Street a enregistré la pire semaine boursière de Thanksgiving depuis 1932. La Bourse de Toronto connaît aussi une mauvaise semaine, la quatrième en baisse.
Cette semaine, le S&P 500 à New York a effacé 4,7% de sa valeur. Les dix secteurs qui composent l’indice ont connu un déclin. L’indice américain recule de 7,88% depuis le début de l’année. Il est 5,33% plus élevé que son creux de clôture de l’année (octobre) et 15% plus bas que son sommet (avril).
À Toronto, le S&P/TSX chute de 3,6%. L’indice est a crû 2,5% depuis son creux et a chuté de 19,68% depuis son sommet d’avril.
Les deux évènements qui ont marqué la semaine sont l’échec de l’Allemagne à écouler une partie de ses obligations et le signe d’un ralentissement des activités manufacturières en Chine.
«La Chine applique des politiques monétaires plus restrictives pour combattre l’inflation, note Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux. C’est normal que l’économie ralentisse. Il faut espérer que ce soit le signe d’un atterrissage, et non celui d’un ralentissement.»
L'Italie a dû accepter vendredi des rendements record pour emprunter 10 milliards d'euros, à plus de 6,5% pour des échéances courtes, des niveaux jugés insoutenables pour la troisième économie de la zone euro.
En début d’après-midi, l'agence d'évaluation Standard & Poor's a abaissé la note de la Belgique, comme l'avait fait la veille Fitch pour le Portugal.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX descend de 23 points, ou 0,20%, à 11 462 points;
— Le S&P 500 perd 3 points, soit 0,27%, à 1 158 points;
— Le Dow Jones recule de 26 points, ou 0,23 %, à 11 231 points;
— Le Nasdaq perd 18 points, ou 0,75 %, à 2 441 points;
— Le baril de pétrole monte de 0,60 $ US, ou 0,62 %, à 96,77 $ US;
— L’once d’or recule de 14,90 $ US, ou 0,88 %, à 1 681,00 $ US;
— Le dollar canadien enlève 0,26 cent US, ou 0,27%, à 95,23 cents US.
