CGI dit non au dividende

Publié le 28/01/2010 à 07:07

CGI dit non au dividende

Publié le 28/01/2010 à 07:07

Le président du conseil et fondateur de CGI, Serge Godin. Photo: lesaffaires.com

Malgré une situation financière qualifiée de très saine par ses dirigeants, le groupe CGI n’a pas l’intention de déclarer un dividende pour récompenser ses actionnaires, et ce parce qu’il compte utiliser ses ressources pour agir comme un consolidateur dans l’industrie.

C’est ce qu’a réitéré ce matin la direction de l’entreprise, au cours de l’assemblée annuelle des actionnaires qui se tenait à Montréal et à laquelle lesaffaires.com a assistée.

«C’est une question très légitime qui revient à chaque année, mais nous pensons que nous pouvons apporter plus de valeur en conservant nos ressources financière pour croître », a répondu Serge Godin, le président du conseil et fondateur de l’entreprise, à la question insistante d’un petit actionnaire qui se déclarait déçu de ce que l’entreprise n’ait pas encore instauré de dividende.

À terme, la hausse du cours de l’action qui s’ensuivra s’avérera plus payante pour les actionnaires que si l’argent d’un dividende «quittait» l’entreprise tout de suite, a expliqué M. Godin.

Même si CGI est restée inactive en 2009 sur un marché des fusions et acquisitions où les transactions majeures se sont multipliées, le pdg de l’entreprise, Michael Roach, a souligné que CGI n’était pas à vendre et qu’il avait toujours l’intention d’agir comme un consolidateur dans l’industrie de l’impartition technologique en acquérant d’autres acteurs, cette année ou plus loin dans l’avenir.

CGI est à la recherche d’une acquisition d’envergure (plus de 500 M$) qui pourrait s’avérer transformationnelle pour le groupe, comme ç’avait été le cas avec AMS en 2004, achetée pour 536 M$.

«Nous sommes acheteurs. Nous avons une ligne de crédit de 1,5 G$ qui n’est pas utilisée et qui pourra nous servir pour réaliser une acquisition quand l’occasion se présentera», a dit M. Roach.

Parmi les critères pour que CGI soit acheteur, il faut que l’entreprise améliore son bénéfice par action dès la première année suivant l’acquisition. C’est ce critère qui a fait lever le nez en 2009 notamment sur Perot Systems, acquise par Dell, et sur ACS, acquise par Xerox.

>>> Visionnez l’intégrale de notre entrevue avec Serge Godin. M. Godin y dresse un bilan de la dernière année, évoque de possibles acquisitions et explique les raisons motivant l’allongement récent de la semaine de travail des employés.

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