
Elon Musk quittera-t-il vraiment la direction de Twitter? (Photo: Getty images)
Que faire avec les titres de Transat A.T., Tesla/Twitter et BCE? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Transat A.T. (TRZ, 3,04$): l’analyste de Desjardins relève légèrement son cours cible sur un an
Le transporteur aérien a publié la semaine dernière des résultats financiers du quatrième trimestre de son exercice 2022 supérieurs aux prévisions, ce qui a plu à Benoit Poirier, analyste chez Desjardins.
«La demande est en progression et la capacité offerte était 91% de celle offerte à la même période en 2019, comparativement à 82% pour le troisième trimestre. Le rythme des réservations est actuellement équivalent à celui de 2019. Nous pensons que le titre de Transat s’approche d’un point tournant, mais attendons de voir si l’exécution sera au rendez-vous, surtout en raison du fort endettement de la société», explique l’analyste.
Benoit Poirier commente également les cibles de la direction de Transat pour l’exercice 2023. Cette dernière s’attend à déployer une capacité équivalente à 90 % de celle de 2019 et à générer une marge de résultat d'exploitation ajustée de 4% à 6%.
«Nous voyons cela comme des étapes positives vers un retour à la rentabilité pour l’entreprise et prévoyons une marge du bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 4,9% en 2023. Toutefois, en raison de la saisonnalité de la demande, nous pensons que les marges bénéficiaires négatives (-3,6%) au premier trimestre. L’exercice 2023 en sera un de transition et nous ne prévoyons pas de retour aux flux de trésorerie positifs avant l’exercice 2024, même si la direction a dit vouloir être le plus près possible du point d’équilibre d’ici la fin du présent exercice», raconte l’analyste.
Benoit Poirier introduit quant à lui ses prévisions pour l’exercice financier 2025 avec des revenus de 3,1 milliards de dollars (G$), une marge du BAIIA de 11,4% et des flux de trésorerie libres de 135 millions de dollars. «En présumant que le titre pourrait se négocier à un ratio de 4,5 fois le BAIIA prévu de 376M$ en 2025, nous arrivons à une valeur de 8,14$, ce qui est de loin supérieur au cours actuel», dit-il.
L’analyste réitère sa recommandation de «conserver» le titre, mais relève son cours cible sur un an qui passe de 3,25$ à 3,50$.