À surveiller: Richelieu, Aritzia et GE

Publié le 07/07/2023 à 11:57

À surveiller: Richelieu, Aritzia et GE

Publié le 07/07/2023 à 11:57

Par lesaffaires.com

General Electric (GE, 108,65$US): plein gaz vers un exercice performant

Après avoir assisté le 20 juin dernier à une conférence de GE lors du Salon international de l’aéronautique et de l’espace à Paris, Andrew Obin, de Bank of America Securities, est d’avis que le conglomérat américain est en voie d’atteindre ses objectifs les plus ambitieux en 2023.

La division aérospatiale de la société dépassera les attentes, à l’instar des autres sociétés présentes à l’événement, précise l’analyste.

La direction a aussi brossé un portrait plus précis des améliorations apportées à ses turboréacteurs LEAP, qui alimente les Boeign 737 MAX par exemple, en termes de rentabilité et de durabilité, et a donné de bonnes nouvelles concernant sa chaine d’approvisionnement.

Elle a aussi indiqué avoir signé des ententes de production pour près de 300 nouveaux réacteurs.

Ça signifie qu’elle se dirige vers un bénéfice par action ajusté de 2 dollars américains ($US) par action, et vers des flux de trésorerie libre de 4,2 milliards $US (G$US).

D’après lui, le bénéfice par action ajusté au deuxième trimestre de 2023 atteindra 0,45$US, soit 0,01$US de plus que ce sur quoi table le consensus des analystes. Ses flux de trésorerie libres quant à eux devraient atteindre 0,1 milliard de dollars américains (G$US).

Il table aussi sur une croissance interne de 10% de ses revenus en un an, et sur un bond de ses marges d’exploitation ajustée de 170 points de base au cours de cette même période.

Après la vente d’une valeur de 2 G$US d’actions de GE HealthCare Technologies le 6 juin dernier, Andrew Obin s’attend à ce que GE continue de réduire sa dette au cours de la deuxième moitié de l’exercice 2023.

L’analyste ne semble pas d’avis que la société basée à Boston surprendra les investisseurs avec une nouvelle similaire à celle de Siemens Energy, qui a annoncé le 23 juin 2023 que des soucis de qualité rencontrés par sa division de fabrication de turbine éolienne lui coûteront 1 milliard d’euros.

En mars dernier, rappelle Andrew Obin, l’entreprise avait déjà «remplacé 15% de ses composantes sur le terrain». Elle a donc déjà une bonne idée des coûts qui devraient lui incomber. GE devrait donc se faire rassurante de ce côté, lors de la prochaine réunion des actionnaires, croit l’analyste.

Ainsi, Bank of America Securities augmente son cours cible pour le titre, qu’il fait passer à 120 $US, soit 15 fois les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement attendus à l’exercice 2024.

Catherine Charron

 

 

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