À surveiller: Bombardier, BCE et Lightspeed Commerce

Publié le 04/11/2022 à 09:36

À surveiller: Bombardier, BCE et Lightspeed Commerce

Publié le 04/11/2022 à 09:36

Par Catherine Charron

(Photo: Getty Images)

Que faire avec les titres de Bombardier, BCE et Lightspeed Commerce? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée. 

 

Bombardier (BBD.B, 41,45 $): propulsée par ses résultats

Après avoir consulté les résultats trimestriels que Bombardier a dévoilés le 3 novembre 2022, Cameron Doerksen de la Financière Banque Nationale gagne en optimisme à l’égard de l’avionneur québécois.

En effet, son carnet de commandes bien garni donne une bonne idée de ce qui s’en vient pour la société, elle génère des flux de trésorerie libre et elle réduit régulièrement son effet de levier.

Ainsi, même si ses attentes sont plus prudentes que celles de la direction, n’en demeure pas moins qu’il y a de bonnes chances de voir le titre grimper au cours des prochains mois.

Ce trimestre-ci, elle a généré des revenus de 1,455 million de dollars américains (M$ US) et un bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement (BAIIA) ajusté de 210 M$ US, alors que l’analyste tablait respectivement sur 1 361 M$ US et 170 M$ US. C’est toutefois moins que ce sur quoi misait le consensus des analystes, à 1 610 M$ US et 211 M$ US.

Les marges de son BAIIA représentent donc 14,4% de ses revenus. Au troisième trimestre l’an dernier, ce chiffre était plutôt de l’ordre de 9,8%.

Bombardier a même livré un appareil de plus que prévu.

D’ailleurs, l’analyste dénote que l’intérêt pour les jets s’est maintenu au dernier trimestre, le carnet de commandes étant passé d’une valeur de 14,7 milliards de dollars américains (G$ US) à 15 G$ US. Le rapport entre les commandes reçues et le montant facturé, appelé en anglais le «book-to-bill ratio», a atteint un multiple de 1,3, souligne Cameron Doerksen.

Selon son rythme de production actuel, l’entreprise a donc sécurisé deux ans de production, estime l’analyste. Étant donné que les sanctions en cas d’annulation sont très salées, il croit qu’il y a peu de chance qu’un client se désiste.

D’ici la fin du trimestre, la société basée à Montréal compte toujours générer plus de 515 M$ US en flux de trésorerie libre, ceux-ci ayant atteint 52 M$ US au dernier trimestre, alors que l’analyste s’attendait à 22 M$ US. Selon ses calculs, ce chiffre devrait atteindre 566 M$ à la fin de l’année, car le quatrième trimestre s’annonce tout aussi prometteur que le précédent.

Le fabricant d'avions d'affaires a réduit de 100 M$ sa dette qui atteignait 873 M$ l’an dernier, et a négocié une entente avec ses créanciers afin d’obtenir un peu de flexibilité pour la rembourser. À ce rythme, estime Cameron Doerksen, elle est en voie de réduire son effet de levier sous la barre du 3x avant 2025, l’objectif initial de Bombardier.

L’analyste de la Financière Banque Nationale maintient sa recommandation à «surperformance de secteur», et augmente son cours cible de 59 $ à 61 $.

 

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