Encore une journée du 27 février 2007 causée cette fois par le Japon

Publié le 15/03/2011 à 10:51

Encore une journée du 27 février 2007 causée cette fois par le Japon

Publié le 15/03/2011 à 10:51

Par Paul Dontigny Jr

Depuis 2007, il y a eu plusieurs journées comme aujourd’hui durant lesquelles le même scénario se produit sur les marchés.  Les causes diffèrent mais le sentiment est toujours le même : la crainte d’un ralentissement économique mondial.

Voici le scénario :

Actions baissent partout

Obligations US montent en prix (taux baisse)

Pétrole et commodités baissent

Or baisse

Dollar US monte par rapport à toutes les monnaies et l’or.

Tous les titres considérés risqués baissent à travers le globe.

Ceci nous démontre encore une fois que le refuge mondial privilégié est encore le dollar américain, par le biais des obligations de 10 ans et moins.

Les États-Unis sont malades, mais pas plus que le reste du monde industrialisés.  Les économiques des pays émergents sont trop jeunes dans leur croissance et n’ont pas la structure pour soutenir d’eux-mêmes tous leurs clients que sont les pays industrialisés incluant le Japon, l’Europe et les États-Unis.

Note : on a annoncé que la Lybie a cessé toute exportation de pétrole et ça n’a pas ralenti la baisse du prix du pétrole.

Note : En parallèle, plusieurs médias ont présenté la thèse voulant que les désastres sont bons du point de vue économique parce qu’il faut rebâtir. Dans certains cas ça a été vrai.  Il faut toutefois se poser la question suivante : lorsque les systèmes financiers et l’économie sont étirés à l’extrême à cause de la dette et de dépenses insoutenables sans de nouvelles augmentations de dette, les désastres ont-ils cet effet positif ?

J’en conclue que éventuellement (demain ou dans quelques années – je ne sais pas quand) la population, les leaders (politiques, financiers et industriels) vont réaliser que l’on ne peut juger de la force et de la qualité d’une économique que par le niveau de dépenses de la population, des corporations et des gouvernements.  Dépenses = PNB, état des résultats, ventes.

Il faut aussi tenir compte de la valeur créée et accumulée et des réserves. Valeur = Bilan, actifs et dettes.

Un désastre naturel augmente les dépenses mais réduit la valeur. Cela peut évidemment être bon pour ceux qui seront payés pour reconstruire, mais dans un monde excédé par le crédit, l’effet multiplicateur pourrait bien être négatif à cause de tension excessive et supplémentaire sur les systèmes économiques et financiers.

C’est d’ailleurs ce que les marchés nous disent aujourd’hui jusqu’ici.  Et ça peut changer très vite ne l’oublions pas…

Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA

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