Des acheteurs qui se font rares

Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 13/10/2011 à 21:25

Des acheteurs qui se font rares

Publié le 08/10/2011 à 00:00, mis à jour le 13/10/2011 à 21:25

En raison de l'incertitude économique qui refait surface, l'inventaire de chalets, de maisons de campagne, de fermettes et de résidences secondaires à vendre augmente au Québec.

On calcule qu'il faudrait aujourd'hui pas moins de 48 mois, ou quatre ans, pour écouler au rythme actuel l'ensemble des 235 propriétés à vendre de 250 000 $ et plus dans la seule agglomération de Mont-Tremblant !

C'est beaucoup lorsqu'on sait qu'il suffit que l'écoulement d'inventaire excède les 10 mois pour que la Fédération des chambres immobilières du Québec considère qu'un marché est à l'avantage de l'acheteur. Mais comment expliquer des inventaires de cette taille ?

Des acheteurs sur leur garde

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette situation ne serait pas tant le résultat de propriétaires désireux de vendre pour cause de difficultés économiques que celui d'un nombre plus restreint d'acheteurs désireux de s'offrir un tel luxe.

"C'est compréhensible, dit Francine Poirier, vice-présidente de la Chambre immobilière de l'Estrie. Lorsque l'économie est incertaine ou que les consommateurs la perçoivent comme telle, le réflexe est de couper sur la deuxième résidence."

Résultat : les ventes sont moins nombreuses, et lorsqu'elles surviennent, elles prennent généralement plus de temps à se conclure. Comme moins de propriétés se vendent chaque mois, les nouvelles inscriptions s'ajoutent à un inventaire de taille toujours plus importante.

L'actualité fait peur

Selon Daniel Lambert, courtier immobilier agréé chez Proprio Direct à Saint-Sauveur, les acheteurs sont également influencés par le climat économique général.

Il suffit que le prix de l'essence se mette à grimper pendant quelques semaines, qu'une grande entreprise annonce d'importantes abolitions d'emplois ou que Mike Carney, le gouverneur de la Banque du Canada, laisse entrevoir une possible hausse - aussi mince soit-elle - des taux d'intérêt pour que le nombre d'acheteurs chute de manière importante. C'est ce qui explique, à son avis, l'hiver et le printemps anormalement calmes qu'ont connus les courtiers immobiliers en début d'année.

"La réalité, dit-il, est qu'il y a aujourd'hui beaucoup plus de vendeurs que d'acheteurs. Et que tant qu'il en sera ainsi, les vendeurs devront faire preuve de patience."

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