Sexe, mensonges et hypothèque

Publié le 01/02/2009 à 00:00

Sexe, mensonges et hypothèque

Publié le 01/02/2009 à 00:00

Avant l'effondrement de l'immobilier aux États-Unis, il y avait tant d'argent à gagner dans ce secteur que des gens ordinaires pouvaient engranger des centaines de milliers de dollars par an. L'argent facile y a exacerbé l'appât du gain, puis, il a donné lieu à des pratiques douteuses : falsification de documents, contournement des règles élémentaires et faveurs sexuelles. Au moment de l'apparition de la bulle immobilière, on a assisté au boom des représentants en hypothèques (mortgage wholesalers). En majorité des femmes, ces personnes oeuvraient pour les banques et d'autres prêteurs. Leur travail consistait à acheter auprès des courtiers hypothécaires les demandes d'emprunt faites par les éventuels acheteurs de maisons. Payées à la commission, les représentantes avaient tout intérêt à acheter le plus possible de demandes d'emprunt ; c'était aussi dans l'intérêt de leur employeur, qui convertissait ces demandes en hypothèques, puis en titres (les fameux papiers commerciaux adossés à des actifs) qu'ils revendaient à prix fort sur les marchés financiers. Les représentantes sont devenues si nombreuses à frapper chez les courtiers hypothécaires que certaines d'entre elles ont consenti des faveurs sexuelles pour se démarquer de leurs concurrentes. Avec le temps, cette pratique est devenue courante, à tel point qu'on leur demandait de porter la mini-jupe. C'est ce qu'on pourrait appeler "les préludes d'un bordel financier".

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